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Tour - Nibali: "L'abandon de Froome est malheureux mais ce sont des choses qui arrivent"

ParAFP

Mis à jour 09/07/2014 à 22:25 GMT+2

Vincenzo Nibali se félicite d'avoir eu de la chance ce mercredi pour conserver son maillot jaune de leader et éviter la chute de trop, comme Chris Froome.

Vincenzo Nibali lors de la 5e étape du Tour 2014

Crédit: Panoramic

Quelle première pensée avez-vous en tête ?
V.N. : J'attends surtout maintenant de pouvoir me reposer. La course a été très dure, très éprouvante. A deux ou trois reprises, j'ai eu de la chance, ça aurait pu mal tourner.
Quelle conséquence a l'abandon de Froome ?
V.N. : Je regrette pour lui. Quand il a arrêté, on arrivait près du premier secteur pavé, il fallait être devant. J'étais surtout préoccupé par ça. C'est malheureux mais ce sont des choses qui arrivent dans le cyclisme.
Comment jugez-vous votre avantage sur Alberto Contador (désormais à 2:37 au classement) ?
V.N. : Nous avons pris un temps précieux, c'est un bon avantage, mais le Tour est encore long, très long. Il faut surtout garder son calme, avoir les pieds sur terre.
Vous attendiez-vous plus ou moins à ce résultat ?
V.N. : Non, je m'attendais à moins d'écart. La journée a été stressante, ça a roulé très vite dès le départ mais j'ai vu que les autres n'étaient pas aussi bien que moi. J'ai l'habitude de faire du VTT, je sais prendre des risques. Sur les pavés, j'ai fait très attention aux trajectoires, j'ai suivi les conseils de Peter Van Petegem (ancien vainqueur de Paris-Roubaix) qui était avec nous lors de la reconnaissance même si les conditions étaient cette fois très différentes.
Pensez-vous garder le maillot jaune qui peut sublimer mais qui est aussi un poids très lourd ?
V.N. : Pour l'instant, il me va bien. Mais, c'est vrai, c'est un grand poids pour le porter jusqu'à Paris. Je m'attendais à ce que Sagan ou Cancellara attaquent et prennent ce maillot. Mais, je ne peux qu'être content de cette étape qui a été fantastique.
Comment avez-vous fait pour être mieux qu'un spécialiste tel que Cancellara sur les pavés ?
V.N. : Une étape du Tour, c'est différent de Paris-Roubaix, les pavés sont moins nombreux et moins difficiles. Mais c'était très stressant. Dans les derniers kilomètres, je n'avais plus à manger, j'étais sur la réserve."
Quelle était la stratégie de l'équipe ?
V.N. : On avait étudié cette étape et on pensait qu'il était possible de faire quelque chose. Westra est parti en éclaireur dans l'échappée et on s'est retrouvé devant. Je suis resté avec Fuglsang qui vient du VTT et qui est d'une très grande habileté. Lui et Westra ont été extraordinaires."
Le maillot jaune vous a-t-il transcendé ?
V.N. : Le maillot jaune a pu m'aider... J'ai reçu aussi beaucoup de conseils. Pozzato, par exemple, m'a envoyé un texto pour me dire qu'il fallait rester devant le plus possible. Mais je crois que le plus important, c'était d'avoir les jambes pour être devant.
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