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Finalement, Nibali et Astana pourront prendre le départ du Tour et du Giro

Gil Baudu

Mis à jour 23/04/2015 à 22:19 GMT+2

L'Union cycliste internationale (UCI) a décidé de maintenir la licence World-Tour à l’équipe Astana, pourtant pointée du doigt pour ses manquements en matière de lutte anti-dopage. Les coéquipiers de Vincenzo Nibali, vainqueur du Tour de France l’an passé, pourront donc s’élancer sur la Grande Boucle, début juillet. Mais aussi sur le Tour d'Italie, en mai.

Etape 21 : L'équipe Astana félicite son leader, le maillot jaune, Vincenzo Nibali

Crédit: AFP

L'Union cycliste internationale a donc changé d’avis. Fin février, elle exigeait le retrait de la licence World-Tour accordée à Astana. Jeudi soir, sa commission indépendante a tranché : l’équipe kazakhe conserve finalement son précieux sésame. Précieux, car il permettra à Vincenzo Nibali de partir à la conquête d’un deuxième Tour de France consécutif, le 4 juillet, à Utrecht (Pays-Bas). Tout comme il permettra aux coureurs d'Alexandre Vinokourov de prendre le départ du Giro, le 9 mai.
Affectée par des cas de dopage l’an passé, Astana était pourtant dans le collimateur l’UCI. Le 27 février, elle avait saisi sa commission des licences pour sanctionner la formation kazakhe, qu’elle jugeait insuffisamment active dans la lutte anti-dopage. Visiblement, ce n'est plus le cas, comme l'explique le communiqué de l'UCI publié jeudi :
L'équipe s'est engagée à respecter les mesures préconisées par l'ISSUL (Institut des Sciences du Sport de l'Université de Lausanne). A l’issue de l’audience, la Commission des Licences a prononcé la suspension de la procédure.
L'UCI a tout de même cherché à sauver la face en soulignant que la licence "reste soumise au strict contrôle des conditions posées". Une épée de Damoclès qu'elle a exprimé en ces termes :
La commission des licences pourra reprendre la procédure en cas de non-respect d'une ou plusieurs des conditions posées ou en cas de survenance de nouveaux éléments
L'équipe kazakhe n'a donc pas eu besoin de mettre sa menace à exécution : faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour réclamer des dommages-intérêts. Elle a convaincu l'UCI. Pour l'instant.
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