Tour de France - Profil en vidéo, stats, homme à suivre : Tout savoir sur la 13e étape

Date : Vendredi 17 juillet
Départ : Muret
Arrivée : Rodez
Distance : 198,5 kilomètres
Type : Vallonné

Après trois journées pyrénéennes, les coureurs en ont fini avec la montagne. Mais, ils ne vont pas pouvoir souffler pour autant. Passant par la vallée du Tarn, la route ne sera jamais vraiment plate, et les difficultés, sans être insurmontables, sont toutes placées en fin d’étape.

Même si elle ne fait pas partie des trois ascensions répertoriées, la montée vers la Primaube (4,5 kilomètres à 5%) aura un impact certain sur le final. Son sommet est placé à 10 kilomètres de l’arrivée, ce qui peut donner des idées. Les punchers auront aussi leur mot à dire. L’arrivée à Rodez propose un mur final de 570 mètres à 9,6% de moyenne. Bref, les leaders ne vont pas passer une journée tranquille. Et si la chaleur s’en mêle, elle pourrait livrer de mauvaises surprises à certains.

Côte de Saint-Cirque
3e catégorie
Kilomètre 131
Longueur : 3,8 kilomètres
Pente moyenne : 5,8%

Côte de la Pomparie
4e catégorie
Kilomètre 156,5
Longueur : 2,8 kilomètres
Pente moyenne : 5%

Côte de la Selve
4e catégorie
Kilomètre 167
Longueur : 3,9 kilomètres
Pente moyenne : 3,7%

Le dénivelé positif (en mètres) à avaler pour les coureurs ce vendredi. Pas de grands cols, du plat ou presque pendant 100 kilomètres mais un final difficile. Pas forcément l'idéal pour se refaire la cerise après trois jours en haute montagne.

Rodez n’a accueilli qu’une arrivée d’étape sur le Tour. C’était en 1984. Dans la préfecture de l’Aveyron, le regretté Pierre-Henri Menthéour, décédé au printemps dernier d’une longue maladie, y avait remporté son unique succès sur le Tour de France. Pensionnaire de Renault-Elf, il avait réglé au sprint ses compagnons d’échappée Dominique Garde et Kim Andersen.

Au début du Tour, on avait un peu oublié ses qualités de puncheur. Il faut dire que dans son équipe, il avait été quelque peu éclipsé par les performances sur les Ardennaises d'Alaphilippe et surtout de Kwiatkowski, présent sur la Grande Boucle. On s'attendait donc à voir le Tchèque travailler pour le Polonais, voir pour Uran, leader désigné. Mais c'est Stybar qui s'est imposé au Havre, en dominant puncheurs et sprinteurs. Une surprise ? C'est oublier que le triple champion du monde de cyclo-cross (2010, 2011, 2014) s'est imposé au Strade Bianche début mars et qu'il avait fini 10e de la Clasica San Sebastian l'an passé.

Avec les défaillances d'Uran, désormais 35e du général à 48'02'' de Froome, l'équipe Etixx-Quick Step jouera désormais clairement les victoires d'étapes. Rodez étant bien sûr trop dur pour Mark Cavendish, la formation belge se tournera plus Michal Kwiatkowski, certes fatigué par sa longue échappée vers le Plateau de Beille, mais surtout vers Zdenek Stybar. Il ne faudra bien sûr pas se faire piéger par les échappés mais on fait confiance à l'équipe Etixx-Quick Step pour bien gérer. Ils en ont l'habitude. A moins que le Tchèque ne prenne lui-même les choses en main en se portant à l'avant. Après tout, ce n'aurait rien de surprenant non plus...