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TOUR DE FRANCE : Comme en 2014, Nibali s’est déchainé mais cette fois-ci il a trouvé du répondant

Loïc Tanzi

Mis à jour 07/07/2015 à 20:35 GMT+2

TOUR DE FRANCE 2015- Vincenzo Nibali (Astana) a tout tenté mardi pour prendre du temps à ses concurrents. Mais l’Italien n’a jamais réussi à s’échapper malgré plusieurs tentatives.

Vincenzo Nibali (Astana) - Tour de France 2015 - 07/07/2015

Crédit: From Official Website

Touché dimanche après s’être fait surprendre par une bordure, Nibali a voulu réagir. Mardi, sur les pavés, l’Italien n’a cessé de placer des attaques pour faire exploser ses concurrents. En vain. Comme il y a un an, lors de la 5e étape du Tour de France 2014 entre Ypres et Arenberg, le leader de l’équipe Astana a impressionné. Sans la même réussite qu’en 2014, où le grimpeur avait conforté son maillot jaune et fait - déjà - un grand pas vers la victoire finale.

Plusieurs attaques, jamais relayées

Ce mardi, le Requin de Messine a tenté de faire la différence à la pédale dès le premier secteur pavé. A plusieurs occasions ensuite, via son coéquipier Lars Boom vainqueur l’année dernière, puis en solo, Vincenzo Nibalo a fait exploser le peloton. Mais à chaque fois, le tenant du titre n’a jamais réussi à prolonger son effort pour réaliser des écarts. La faute au peu d’aide autour de lui. "J'ai essayé tout ce qui était possible, a déclaré l'Italien. Avec l'aide de mes équipiers et si on s'était entendu avec Froome après le deuxième secteur, qui sait ce qui aurait pu se passer car Contador était décollé..."
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Italy's Vincenzo Nibali (R) during the 166 km second stage of the 102nd edition of the Tour de France cycling race on July 5, 2015, between Utrecht and Neeltje Jans island in the Dutch city of Vrouwenpolder, in Zeeland province, The Netherlands.

Crédit: AFP

Les conditions climatiques ont également joué en sa défaveur. Il y a un an, les coureurs ont dû faire face à la pluie et à des pavés très glissants. Une situation que l’Italien avait adorée.  "Nous n'avons pas changé depuis l'année dernière, c'est juste la météo qui a changé. Comme c'était sec, c'était moins dangereux, et donc moins possible de creuser des écarts.Ce n'étaient pas les mêmes conditions quand les pavés étaient détrempés", a avoué le coureur élu "combatif du jour" après l’étape.

Froome a fait mieux que tenir, Contador peut remercier Sagan

La concurrence était aussi plus importante. En 2014, Chris Froome avait été contraint à l’abandon après une chute. Et Alberto Contador, complétement à court de forme avait concédé plus de 2’30". Mardi, les deux favoris du Tour ont su résister à toutes les velléités offensives du coureur d’Astana. Le Britannique s’est même permis de placer une petite accélération dans le finale. Pour l’Espagnol, ce fut plus laborieux.
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Le Britannique Chris Froome (Sky) sur la 4e étape du Tour de France 2015.

Crédit: Panoramic

Même Nairo Quintana (Movistar), pourtant loin d’être à l’aise dans ce style de profil a serré les dents pour ne pas lâcher la moindre seconde. "Valverde n'a pas collaboré car Quintana était derrière justement, a concédé Nibali. Après les Tinkoff ont ramené Contador et je suis reparti deux fois (…) il n'y avait pas grand-chose à espérer. Je n'ai pas de regrets. J’ai du retard au général, à moi de saisir les occasions de le refaire quand elles se présenteront."
13e du général à 1’38" de Chris Froome, Vincenzo Nibali va maintenant devoir réfléchir à une nouvelle stratégie offensive. Ce ne sera pas dans les prochains jours puisque le peloton va pouvoir s’offrir un peu de calme après un début de Tour dantesque. La défense du titre ne sera pas facile. Mais l’Italien a prouvé qu’il avait les épaules pour se battre. 
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