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TOUR DE FRANCE 2015 - Et maintenant, la chasse au Froome peut commencer

Laurent Vergne

Mis à jour 10/07/2015 à 20:33 GMT+2

Après trois étapes de plaine, le Tour 2015 va entamer une nouvelle phase importante pour les favoris. Chris Froome va l'aborder avec le maillot jaune sur les épaules.

Chris Froome

Crédit: Imago

L'histoire du jour

Exceptionnellement, l'histoire du jour, c'est celle de demain. Ce vendredi soir, personnellement, j'ai déjà la tête à demain. A Fougères, s'achève la phase 2 de ce Tour 2015. La première, regroupant les quatre premiers jours de course, a été exceptionnellement animée, du chrono aux pavés en passant par les bordures et un mur ardennais. La deuxième vient donc de se refermer, avec ces trois étapes de plaine pas inintéressantes, mais qui constituaient la parenthèse la moins prolifique en termes d'impact sur le destin des favoris. Même si Nibali et Quintana ont eu chaud à cet égard, jeudi.
Samedi démarre donc la phase suivante, si excitante. A compter de ce week-end, jusqu'aux Champs-Elysées, le Tour sera susceptible de basculer à tout moment. Même si les étapes de Rodez et Valence sont a priori les moins décisives vu leur profil. Et encore. Pour le reste, des Pyrénées aux Alpes, de Mende à Gap, tout pourra se passer, tout le temps. Ce sera aux coureurs de jouer. Et ça commence dès ce week-end, avec une mise en bouche savoureuse à cette phase 3, du côté de Mûr-de-Bretagne, là où Cadel Evans avait coiffé Alberto Contador en 2011. Puis dimanche, ce sera le chrono par équipes, si redouté.
A défaut d'être dans un fauteuil et l'unique favori, Chris Froome va aborder ce temps fort de l'édition 2015 avec le maillot jaune sur le dos. Il n'est pas totalement exclu qu'il puisse le garder jusqu'au bout. C'est la situation idéale. Froome devant, et, derrière lui, des attaquants nés comme Contador et Nibali et un grimpeur d'exception comme Quintana. Le Tour ne se jouera pas à Mûr-de-Bretagne, ni même dans le contre-la-montre dimanche. Mais ce week-end, juste avant la journée de repos, donnera de nouvelles indications et bousculera aux entournures la hiérarchie avant les Pyrénées. Froome est devant. Pas loin devant. La chasse commence. Tout est en place pour que ce Tour soit grand. A vous de jouer, messieurs.
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Chris Froome (Sky) en jaune

Crédit: Imago

On a aimé

La victoire de Cavendish. Qu'on le veuille ou non, il est un des personnages majeurs du Tour au XXIe siècle et se dire que, devant lui, ne restent plus désormais que les seuls Merckx et Hinault donne une idée de ce qu'a accompli l'homme de l'Ile de Man depuis 7 ans sur la Grande Boucle. C'est d'autant plus fort que, vendredi, il a dû se débrouiller tout seul dans l'emballage final. S'il n'a plus tout à fait ce démarrage "arianesque", il reste un maitre du sprint.

On n'a pas aimé

Le scénario un poil trop prévisible de cette étape, la moins intéressante peut-être de tout le Tour de France sur le papier. Une échappée qui n'avait aucune chance d'aller au bout... Un sprint pour terminer... Cette étape est à ranger dans la liste de celles que Blondin comparait à l'épée de Charlemagne : longue, plate et mortelle… Mais ne soyons pas trop gourmands : ce début de Tour a été suffisamment riche en rebondissements pour qu'il se calme le temps d'une après-midi. Et, au moins, pas de grosse chute à déplorer.

Juste pour savoir

A Mûr-de-Bretagne, on reprend les mêmes qu'au Mur de Huy et on recommence ?
Le Cav' peut-il aller chercher Hinault ? Peu probable, il lui faudrait encore claquer deux étapes sur ce Tour.
Une victoire d'étape française, c'est pour quand ?

Trois stats à retenir

3. En quatre jours, l'équipe Etixx – Quick Step vient d'engranger trois victoires. Pas mal. De quoi adoucir un peu la perte du maillot jaune Tony Martin. Mais quelle première semaine de la part des hommes de Patrick Lefévère.
5. Peter Sagan a signé vendredi son 5e podium en 7 étapes. En dehors du contre-la-montre initial et de l'arrivée au Mur de Huy, le Slovaque a toujours figuré dans les trois premiers : 2e dimanche en Zélande, 3e mardi sur les pavés, 2e mercredi et jeudi au Havre et enfin 3e vendredi à Fougères. Mais jamais sur la plus haute marche...
12. 12 équipes sont encore au complet après les sept premières étapes. Une seule équipe a perdu plus d'un coureur. Il s'agit Orica-GreenEdge. La formation australienne ne compte plus que 6 éléments.
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Luke Durbridge, Orica.

Crédit: Imago

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