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Tour de France 2015 - La pluie n'éteint pas Rodriguez et ne suffit pas à renverser Chris Froome

Maxime Dupuis

Mis à jour 16/07/2015 à 17:51 GMT+2

TOUR DE FRANCE 2015 - Joaquim Rodriguez (Katusha) a remporté au Plateau de Beille sa deuxième victoire d'étape sur ce Tour devant Jakob Fuglsang (Astana) et Romain Bardet (AG2R). Chris Froome (Sky) a contrôlé ses adversaires pour conserver largement son maillot jaune malgré les assauts de Nairo Quintana ou d'Alejandro Valverde (Movistar).

Joaquim Rodriguez (Katusha), vainqueur de la 12e étape du Tour de France 2015 au Plateau de Beille

Crédit: AFP

Le Mur de Huy puis le Plateau de Beille : Purito le puncheur a revêtu ses habits de grimpeur pour s'offrir une deuxième victoire d'étape sur le Tour de France 2015, jeudi lors de la conclusion du triptyque pyrénéen. Parti dans le bon coup à quelques 170 kilomètres de l'arrivée, Joaquim Rodriguez a parfaitement géré son effort. Pas trop de coups de pédale dans les premiers cols. Et puis une accélération victorieuse à huit kilomètres de la ligne. Michal Kwiatkowski (Etixx-Quick Step), le combatif du jour qui avait démarré l'ascension finale en tête, a vu passer un avion. Dans des conditions pas loin d'être dantesques, pluie et grêle ayant égayé les vingt derniers kilomètres de la course, Rodriguez a fait la loi. Jakob Fuglsang (Astana) et Romain Bardet (AG2R - La Mondiale) ont terminé 2e et 3e.
Six minutes et 47 secondes plus tard, le patron Chris Froome a conclu une journée maitrisée de A à Z. L'Anglais et la Sky ont laissé les fuyards s'amuser sur la route et compter jusqu'à 13 minutes d'avance. Puis, épaulé par ses lieutenants, il a tenu en respect Alberto Contador (Tinkoff-Saxo), Nairo Quintana et Alejandro Valverde (Movistar) qui l'ont testé à plusieurs reprises. Froomey aussi a testé la résistance. Sans en rajouter.

Une petite seconde pour Valverde

Tout ce petit monde a terminé groupé. A neuf, avec Tejay van Garderen (BMC) ou Vincenzo Nibali (Astana) mais aussi - cocorico - Thibaut Pinot (FDJ) et Pierre Rolland (Europcar). Valverde, qui a sprinté dans les derniers hectomètres, a repris une seconde à Froome. C’est toujours ça de pris. Même si ça ne sert à rien. Ou pas grand-chose. Les cadors ont conservé leurs positions à la sortie des Pyrénées. Reste une grosse semaine et les Alpes pour tout faire exploser. Ou tenter.
Si Purito a roulé à l'économie durant la majeure partie de cette 12e étape, Michal Kwiatkowski, lui, s'est démené. Après l'accélération de Lieuwe Westra (Astana), Bryan Coquard (Europcar) et Louis Meintjes (MTN) qui a lancé l'échappée du jour, le champion du monde a commencé par revenir sur les fuyards. Puis a mené grand train pour s'extirper d'un maxi-groupe de 22 coureurs à 75 bornes de l'arrivée, avec Georg Preidler (Giant-Alpecin) et Sep Vanmarcke (Lotto NL-Jumbo). Le Belge l'a longtemps suivi avant de lâcher après deux kilomètres d'ascension dans le plateau de Beille. Le Portet d'Aspet, le Col de la Core ou le Port de Lers étaient de trop pour lui.
La suite ? On la connait et elle est moins drôle pour Kwiatkowski. Purito a mis le pied sur l'accélérateur. Et est allé au bout pour remporter la troisième étape de sa carrière sur le Tour de France. Les bras au ciel, l'Espagnol de la Katusha a savouré. Sur la ligne, Chris Froome, lui, n'a même pas serré le poing. Mais n'en pensait pas moins.
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