Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

AG2R – La Mondiale confirme, Direct Energie frustré : le bilan des équipes françaises

Loris Belin

Publié 25/07/2016 à 09:03 GMT+2

TOUR DE FRANCE 2016 – Les équipes françaises ont connu un Tour de France contrasté entre le feu d'artifice de la deuxième place de Romain Bardet et les déceptions des équipes de sprinteurs. La FDJ a, elle, vu son Tour brisé par l'abandon précoce de Thibaut Pinot. Bilan.

Bilan équipes françaises Tour de France 2016

Crédit: Eurosport

AG2R – La Mondiale : Objectifs plus que remplis

Après Jean-Christophe Péraud en 2014, Romain Bardet offre à AG2R – La Mondiale un deuxième podium en trois ans. Bardet annonçait après la 20e étape qu'aucun objectif chiffré précis n'avait été fixé pour ne pas se mettre la pression, ça lui a réussi. Le leader de la formation de Vincent Lavenu a couru admirablement et son coup de force lors de la 19e étape restera comme une des images de ce Tour 2016. Autour de lui, toute l'équipe a répondu présent. Alexis Vuillermoz était sur la pente ascendante et termine pour la première fois dans le Top 20 du Tour. Par son effort pour placer Bardet au pied du Bettex, Mikaël Chérel a été décisif. Un effort de groupe donc, tous soudés autour du deuxième de ce Tour 2016.
picture

L'équipe AG2R - La Mondiale célèbre la deuxième place de Romain Bardet

Crédit: AFP

Cofidis : Bouhanni, un seul être vous manque et tout est dépeuplé

Nacer Bouhanni avait mis en péril le Tour de son équipe avant même le départ au Mont Saint-Michel, cela s'est confirmé. Pour avoir tout misé sur son sprinteur vedette, Cofidis a vécu un deuxième Tour de France consécutif sans saveur. Nicolas Edet ou Dani Navarro ont tenté mais l'équipe d'Yvon Sanquer manquait de coureurs capables de viser haut (meilleur classement pour Luis Angel Mate à la 55e place du général). Seule consolation, Christophe Laporte a collectionné 5 tops 10, alors qu'il ne devait être qu'un poisson-pilote. Il est peut-être venu le temps pour Cofidis de ne plus mettre tous ses œufs dans le même panier et de retrouver des solutions pour viser des étapes ou des places d'honneur.

Direct Energie : Coquard si près, si loin

En se concentrant pour la première fois sur un sprinteur, l'équipe Direct Energie savait que ses objectifs en seraient nécessairement changés. La formation de Jean-René Bernaudeau repart de ce Tour sans victoire et avec l'impression de s'être cherchée pendant trois semaines. Après sa deuxième place pour quelques millimètres à Limoges, Bryan Coquard a semblé marquer le pas. Mésentente avec son poisson-pilote, mauvais placement et crevaison sur les Champs... rien n'a plus fonctionné par la suite. Chavanel et Voeckler font le poids de leurs années et n'ont plus le tranchant nécessaire pour faire les différences dans les échappées. Une année de transition, même si Coquard n'est pas passé loin d'obtenir sa première victoire d'étape.

FDJ : Le cataclysme Pinot

La perte prématurée de Thibaut Pinot a été un cataclysme. Pinot avait perdu tout espoir dès les Pyrénées mais le physique n'y était pas pour tenir au-delà de la 13e étape. Une terrible désillusion, à la hauteur des espérances que portait le troisième du Tour 2014. La FDJ avait misé gros sur son leader, alors son abandon a forcément laissé l'équipe de Marc Madiot désoeuvrée. Heureusement, le transfuge Sébastien Reichenbach a été plus qu'un lieutenant, en terminant 14e de ce Tour. A part ça, malheureusement pas grand-chose. On n'a que peu vu les hommes en bleu-blanc-rouge. On attendait d'ailleurs un peu plus du champion de France Arthur Vichot, souvent dans les initiatives du matin mais rarement dans les échappées. Un Tour à oublier pour la FDJ.
picture

Thibaut Pinot en souffrance après la 12e étape du Tour de France

Crédit: AFP

Fortuneo – Vital Concept : Fidèle aux attentes

Les coureurs Fortuneo se sont montrés comme attendu, régulièrement à l'attaque, toujours à la recherche d'une échappée. Il manque simplement à cette bande d'audacieux un coup d'éclat pour concrétiser toutes les bonnes intentions. Espéré comme leader, Eduardo Sepulveda s'est montré un peu court, notamment en montagne. Même constat pour Chris Anker Sorensen, arrivé de la Tinkoff, et possible capitaine de route. Le Danois n'est plus celui qu'il était en 2012 et qui lui avait permis d'être supercombatif du Tour. La très bonne surprise se nomme Daniel McLay, le sprinteur anglais auteur d'une superbe découverte du Tour avec ses hauts (3e à Montauban) et ses bas, en grande difficulté dans la montagne.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité