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Bauke Mollema n'a jamais semblé aussi fort mais le plus dur reste à venir

François-Xavier Rallet

Publié 16/07/2016 à 23:47 GMT+2

TOUR DE FRANCE 2016 – Comme en 2013, Bauke Mollema occupe la 2e place du général alors que se présentent les Alpes. Mais le Néerlandais de 29 ans sait aussi qu'il a l'habitude de caler au moment de grimper sur la dernière marche.

Bauke Mollema (Trek-Segafredo)

Crédit: AFP

Vendredi, Bauke Mollema a mis de côté sa colère née sur les rampes du Mont Ventoux et bien lui en a pris. Son excellent chrono de 37,5km - 6e à 1'53" de Tom Dumoulin - sur les routes ardéchoises, "le meilleur de toute (sa) vie" selon l'intéressé, lui a permis de grimper pour la première fois sur le podium virtuel du Tour 2016.
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Mollema : "Le meilleur contre-la-montre de toute ma vie"

Devançant des spécialistes de l'effort solitaire, comme Tony Martin, Geraint Thomas ou encore Richie Porte, le Néerlandais de Trek-Segafredo n'a accusé que 50 secondes à Chris Froome. Surprenant quand on se remémore son effort solitaire catastrophique de Bergerac il y a deux ans mais idéal avant d'aborder les Alpes et une troisième et dernière semaine souvent fatale pour lui.
Habitué à jouer les outsiders sur l'épreuve, en constante progression depuis le départ de Normandie et débarrassé pour de bon de ses problèmes au dos, Mollema roule en pleine confiance et n'a jamais semblé aussi fort. Peut-il aller titiller le seul coureur qui le devance désormais au classement général ? Ses déclarations à l'issue du chrono ne vont pas forcément dans ce sens. Lui se satisfait de sa place actuelle et surveille plutôt ceux qu'il précède : "L'écart est grand avec Froome (1'47") mais je suis juste heureux d'être où je suis en ce moment, explique celui qui n'a pas levé les bras une seule fois en 2016. Il y a encore un long chemin à parcourir. Je me sens bien et je suis confiant de pouvoir conserver cette place."

Les 3e semaines, un mal récurrent

Le voir sur le podium final sur les Champs-Elysées ne relève pas de l'utopie mais pour y parvenir, Mollema ne devra pas répéter le passé et cette mauvaise habitude de caler dans le "money time" de la Grande Boucle. En 2013, après le Ventoux, l'ancien coureur de Belkin occupait déjà la place de premier dauphin derrière Froome, mais à 4'14" du Britannique. Il s'était écroulé par la suite. Dans un premier temps sur le chrono entre Embrun et Chorges qui l'avait vu reculer au 4e rang (à 6'23") puis les lacets de l'Alpe d'Huez, qui avaient consacré Christophe Riblon, avaient eu raison de lui. Mollema avait reculé à la 6e place (à 8'58").
Avant de sombrer un peu plus dans l'ascension du Semnoz, à la veille des Champs-Elysées, bien loin du trio Quintana-Rodriguez-Froome. A Paris, il avait terminé à 11'42" (6e) du leader du Team Sky. En 2014, année du sacre de Vincenzo Nibali, Mollema avait également calé au pire des moments. Septième avant le chrono de Bergerac, le Néerlandais s'était écroulé, concédant 9'26" à Tony Martin et 7'28" au futur vainqueur italien. Une contre-performance majuscule qui l'avait fait reculer au 10e rang du général. Quid de 2016 ?
Le classement général après la 14e étape
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