Chris Froome, Nairo Quintana, Joaquim Rodriguez, Fabio Aru… Le baromètre des favoris
ParLoris Belin
Publié 11/07/2016 à 21:58 GMT+2
TOUR DE FRANCE - Après les neuf premières étapes du Tour, une première hiérarchie s'est dégagée sur les routes du Tour. Entre les favoris annoncés, les outsiders surprenants et les réelles déceptions, le passage par les Pyrénées n'a pas offert de gros écarts au général mais a déjà donné quelques indications pour la suite de la Grande Boucle.
Bouillant
Chris Froome (Sky) : Froome s'est emparé du maillot jaune dès la première étape des Pyrénées. Son numéro dans la descente de Peyresourde a impressionné mais il n'a pas tué le Tour pour autant. Le voilà dans une position de contrôle qu'il connaît mais sa marge de manœuvre est réduite.
Adam Yates (Orica – BikeExchange) : Le maillot blanc fait plus que confirmer ses belles promesses. L'Anglais de 23 ans est dans le rythme des tout meilleurs en montagne. Son vrai challenge sera les Alpes, où sa capacité de tenir sur trois semaines de compétition sera déterminante.
Dan Martin (Etixx – Quick-Step) : Il est peut-être la meilleure surprise de la première semaine. Habituellement considéré comme un puncheur, il a montré des qualités en très haute montagne qui peuvent le faire passer du statut d'outsider à favori légitime.
Chaud
Nairo Quintana (Movistar) : Le Colombien est dans le coup à seulement 23 secondes de Chris Froome. L'autre favori du Tour s'est peu montré dans les Pyrénées et a fait une petite erreur en laissant partir Froome dans Peyresourde. Il est pour l'instant frileux mais il avait plus à perdre qu'à gagner.
Romain Bardet (AG2R – La Mondiale) : Il porte désormais les espoirs français sur ce Tour. Bardet est en forme et a montré qu'il avait des jambes dans les Pyrénées en tentant furtivement sa chance. Il est en embuscade et cela peut l'aider dès le Ventoux le 14 juillet.
Joaquim Rodriguez (Katusha) : Il a annoncé qu'il arrêtait sa carrière, et pourtant il a rarement aussi bien débuté son Tour de France. Purito est déjà dans le Top 5 passés les Pyrénées : cela ne lui était jamais arrivé sur la Grande Boucle. Ses performances en contre-la-montre devraient décider de ses ambitions.
Bauke Mollema (Trek-Segafredo) : Le Néerlandais est arrivé comme souvent sans faire beaucoup de bruit mais il est toujours dans les bons coups. On l'a même vu offensif sur les pentes d'Arcalis et être respecté par Chris Froome. Le voilà dans la même situation que Romain Bardet, en chasse sans être en difficulté.
Tiède
Tejay Van Garderen (BMC) : L'Américain a un peu coincé dans la Montée d'Arcalis et a quitté le Top 10 du général. Dommage car il tenait sa place parmi les cadors jusque-là. Rien de perdu toutefois, même si on se demande où il pourra reprendre sa minute de retard.
Fabio Aru (Astana) : Pour sa première sur le Tour en position de leader, Aru a lui aussi souffert dans la montée andorane. Pire, il a dû compter sur un Vincenzo Nibali jusque-là transparent pour limiter la casse. Il se doit une revanche dès jeudi sur le Ventoux.
Richie Porte (BMC) : L'autre leader de la BMC était à la hauteur dans les pentes pyrénéennes… mais il a perdu du temps sur un incident mécanique dès la deuxième étape. Un coup du sort qui l'a relégué à 2'10'' au général. Mais la forme est visiblement là.
Froid
Pierre Rolland (Cannondale-Drapac) : Son entame de Tour était impeccable mais un problème sur son vélo dans la descente de Peyresourde l'a envoyé dans un mur. Sérieusement amoché, il n'a rien pu faire dimanche. Il doit désormais transformer son retard de quatre minutes au général en atout pour se montrer.
Thibaut Pinot (FDJ) : On l'attendait parmi les favoris mais Pinot a craqué dès les premiers pourcentages de la première étape des Pyrénées. Largué, il a fait preuve de panache en sortant les deux jours suivants et en accrochant le maillot à pois dimanche. Ses objectifs ont changé mais Pinot peut encore sauver son Tour.
Gelé
Alberto Contador (Tinkoff) : Rares sont les éditions du Tour sans favoris rapidement à la trappe, c'était cette fois pour Contador. Tombé dès le premier jour, El Pistolero n'a pas pu retrouver la condition et a quitté le Tour fiévreux dimanche. Rangez les fusils, c'était peut-être la dernière du double vainqueur du Tour sur les routes françaises en juillet.
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