Tour de France : On ne les attend pas, mais ils peuvent quand même mettre le feu ce week-end

Pourquoi on le verrait bien à l’avant : Même s’il possède un leader en la personne de Bauke Mollema, la formation américaine a l’habitude d’envoyer des coureurs à l’avant pour tenter de glaner une étape, à l’image du scénario de la 7e étape (Cancellara et Stuyven). Meilleur grimpeur que le Suisse et le Belge, l’Américain a déjà terminé 22e du Giro 2011 qu’il avait débuté comme équipier mais également 2e de l’étape de montagne du Tour de Californie cette saison, derrière Alaphilippe.

Pourquoi on le verrait bien à l’avant : Parce qu’après Cavendish et Cummings, on se demanderait presque quel sera le coureur de l’équipe sud-africaine qui remportera l’étape de Luchon, samedi. Après tout, jamais deux sans trois. Et le Belge, déjà à quatre minutes des favoris, reste tout de même sur une 13e place sur le Tour 2015 avec des top 5 à Cauterets, Pra-Loup et Saint-Jean-de-Maurienne (!). Tous après une échappée, bien sûr…

Pourquoi on le verrait bien à l’avant : Brillant sur le dernier Tour de Suisse (4e du général + une étape), à l’attaque dans l’Aspin, le Colombien est un pur grimpeur mais aussi un candidat crédible au maillot à pois. Pour cela, le grimpeur de l’équipe IAM va devoir multiplier les chevauchées à gros points en montagne. Et ça commence dès ce samedi dans les Pyrénées, avec pas moins de 45 points à distribuer.

Pourquoi on le verrait bien à l’avant : C’est l’un des jeunes grimpeurs dont on attend toujours l’éclosion au plus haut niveau. Capable de briller sur le circuit continental (4e du Tour du trentin 2016, 13e du Critérium International 2015, 4e du Tour d’Autriche 2014), l’Autrichien peine à confirmer en World Tour, à la pédale. Mais ses talents de grimpeur doivent lui permettre de briller en montagne et - pourquoi pas - d’aller chercher un succès, en échappée.

Pourquoi on le verrait bien à l’avant : Jusqu’à août dernier, Lindeman était un relatif inconnu pour les suiveurs du World Tour. Le Néerlandais s’était alors surtout illustré sur le Tour de l’Ain 2014, lorsqu’il avait résisté en montagne à Dan Martin et à Romain Bardet. Son succès à l'Alpujarra, sur la 7e étape de la Vuelta, au terme d’une longue échappée, a confirmé ses qualités de grimpeur. Et comme s’il s’est bien reposé ce vendredi (122e à 18’15’’)…

Pourquoi on le verrait bien à l’avant : Sans vrai leader pour le général (Jeandesboz est le mieux classé, à plus de 10’ de Van Avermaet), la formation vendéenne mise sur les victoires d’étapes avec Coquard. Mais, en montagne, chacun peut jouer sur carte. Et le Français de 31 ans, 17e de la Vuelta l’an passé, est probablement le meilleur grimpeur vu la forme affichée par Romain Sicard. Le voir à l’attaque, même jouer le maillot à pois, n’aurait rien d’étonnant.

Pourquoi on le verrait bien à l’avant : Alors, oui, il se serait étonnant de le voir à l’attaque dès le km 0. Dans le même temps que les favoris (même devant pour 1''), le Britannique joue bien évidemment le général mais se sait sans doute moins fort que les Froome et autre Quintana. 7e du récent Critérium du Dauphiné et encore 8e lors de l’étape du Lioran mercredi, le grand des frères Yates (pour 1cm) est un coureur offensif et il pourrait profiter de son relatif anonymat sur les courses de trois semaines pour se montrer à son avantage dans les Pyrénées.

Pourquoi on le verrait bien à l’avant : Bien que le leader de la formation française, l’Argentin peut difficilement encore avoir des ambitions au général (4’ de retard sur les principaux favoris). Mais le maillot blanc peut redevenir un objectif en cas d’échappée victorieuse. Au sein d’une équipe au chacun est assez libre, le 2e du Tour de San Luis en début de saison aura le champ libre pour s’échapper vers Luchon ou Andorre-Arcalis. Et on doute qu’il soit pris en chasse…