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Tour de France 2017 - Pour Froome, Uran est "la plus grande menace"

François-Xavier Rallet

Mis à jour 21/07/2017 à 11:01 GMT+2

TOUR DE FRANCE – A trois jours de l'arrivée sur les Champs-Elysées, Chris Froome se dirige tout droit vers un quatrième sacre sur le Tour. A l'arrivée de la 18e étape, le Britannique a tout de même avoué se méfier de Rigoberto Uran, "le plus fort après (lui) sur le chrono."

Chris Froome, Rigoberto Uran et Romain Bardet sur le Tour 2017

Crédit: Getty Images

Comme si c'était fait ? Chris Froome se dirige tout droit vers une quatrième victoire sur la Grande Boucle. Après celles de 2013, 2015 et 2016, l'édition 2017 ne devrait pas échapper au Britannique de 32 ans. Ce jeudi, "Froomey" a parfaitement contrarié les (rares) velléités de ses adversaires. Sauf tremblement de terre d'ici dimanche, il grimpera sur le podium des Champs-Elysées avec sa belle tunique dorée. A l'issue du second acte alpestre, Froome a estimé avoir "fait le plus difficile". Difficile de lui donner tort.
Après avoir rendu, encore une fois, hommage à ses hommes, le "Kenyan blanc" a fait le bilan d'une journée durant laquelle il n'a jamais été mis en difficulté : "Je suis content : j'ai passé les Alpes sans problème." Après avoir mis Mikel Landa sur orbite, le maillot jaune s'est même fendu d'une petite banderille en fin d'étape, mais elle n'a pas eu l'effet escompté : "Les AG2R ont mis la pression et on a essayé d'attaquer dans les 2-3 derniers kilomètres. Mais il était impossible de distancer Rigoberto Uran et Romain Bardet."
Uran est le plus fort après moi sur le 'chrono'
A la recherche d'un succès d'étape sur ce Tour 2017, il n'a pas semblé déçu de ne pas avoir levé les bras au sommet de l'Izoard : "Cela aurait été formidable si j'avais pu gagner au sommet du col le plus emblématique du Tour, a expliqué celui qui a été devancé par Bardet sur la ligne, mais mon but est d'avoir le maillot jaune. Si j'arrive à Paris en jaune, je n'aurai aucun regret." Satisfait, le double tenant du titre est désormais tourné vers le dernier rendez-vous coché sur son road-book, le chrono de 22,5 kilomètres dans les rues de Marseille. Un contre-la-montre roulant, assez technique et donc favorable à Froome.
Pour le leader du Team Sky, une seule tête dépasse désormais chez ses adversaires. Le danger vient clairement de Colombie. "Rigo (Uran) est la plus grande menace. Parmi les coureurs du classement général, il est le plus fort après moi sur le 'chrono'. Et il a seulement 29 secondes de retard", estime le leader du général. Pour la petite anecdote, ces dernières années, les deux hommes se sont affrontés à onze reprises sur l'exercice solitaire : Froome mène six victoires à cinq.
"Le chrono est assez difficile, il arrive en fin de Tour, on va voir ce qu'il va se passer", a jugé Uran pour sa part. Mais pour embêter le Britannique, l'ancien coureur Sky devra redevenir le rouleur qu'il était sur le Tour d'Italie 2014. Cette année-là, entre Barbaresco et Barolo, il avait collé près d'une minute et trente secondes à Cadel Evans sur un chrono de 42km. Un autre temps. Une autre époque. Celle d'un Froome qui ne comptait alors qu'une victoire sur le Tour.
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