Tour de France : Mark Cavendish contraint à l'abandon à cause d'une fracture de l'épaule

ParLaurent Vergne

Mis à jour 05/07/2017 à 10:01 GMT+2

TOUR DE FRANCE - Le sprint massif de Vittel aura coûté cher au peloton. Après Peter Sagan, exclu pour avoir poussé Mark Cavendish à environ 200 mètres de la ligne, c'est le Britannique qui est cette fois contraint de quitter les routes de la Grande Boucle. Ce dernier souffre d'une fracture de l'épaule. Une blessure révélée par les examens passés dans la foulée de l'étape par le coureur.

Mark Cavendish après sa chute lors du sprint de la 4e étape.

Crédit: Getty Images

Les deux principaux protagonistes de "l'affaire de Vittel" ne sont plus sur le Tour de France. Peter Sagan a été mis hors course par le jury des commissaires mardi pour avoir provoqué la chute de Mark Cavendish mardi dans la ligne droite finale.

Le Britannique, en fin de soirée, a de son côté été contraint de renoncer à poursuivre cette édition 2017 devant le verdict médical. Il souffre d'une épaule cassée. L'information d'abord relayée par Sky News et la BBC a été confirmée par l'équipe Dimension Data.

Mark Cavendish avait senti venir le coup. L'ancien champion du monde, 32 ans, connait son corps et la graduation de la douleur. Ce qu'il ressentait ne le rassurait guère. Avant de partir pour passer des examens à l'hôpital, le sprinter de l'Ile de Man avait confié qu'il n'était "pas très optimiste pour la suite".

"En termes de douleur, avait-il ajouté, je me suis déjà blessé deux fois à l'épaule auparavant et cela est plus douloureux maintenant que cela l'avait été. Cela ne me rend pas très optimiste mais je ne suis pas docteur".

Le médecin de son équipe Dimension Data, Adrian Rotunno, avait pourtant assuré pour sa part que les premières radios ne "révélaient ni dislocation ni fracture". "A part quelques écorchures, il va bien" mais "nous avons besoin de faire d'autres images pour exclure d'autres blessures moins visibles" et être en mesure de savoir "s'il peut poursuivre" le Tour, avait-t-il ajouté avant de se rendre à l'hôpital avec le coureur. Le verdict de ces examens complémentaires est malheureusement sans appel...

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