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Tour de France 2018 : Un parfum de juillet en automne

Benoît Vittek

Mis à jour 18/10/2017 à 11:42 GMT+2

TOUR DE FRANCE 2018 - À l’occasion de la présentation du Tour, le temps s’est altéré pour transporter le public de juillet 2017 à juillet 2018.

Les favoris du prochain Tour de France

Crédit: Getty Images

Il n’y a pas que les douces températures de ce mois d’octobre pour nous ramener en été. Mardi, c’est dans l’espace fermé et climatisé du Palais des Congrès de Paris qu’était le plus fidèlement reproduite mon ambiance de juillet, celle qui réunit champions cyclistes, représentants des territoires et amoureux de la Petite Reine dans la grande communion du Tour de France.
Mardi, Amaury Sport Organisation nous a présenté son dernier petit, le parcours de la prochaine Grande Boucle. Et l’espace de quelques minutes bénies, cette présentation du prochain Tour de France a pleinement rempli son office : transporter en été les quelques milliers de personnes réunies pour l’occasion, entre frissons ressuscités du dernier été et fantasmes neufs pour l’horizon 2018.
Patron du Tour, Chris Froome s’affichait à nouveau en champion élégant, usant de son Français à l’accent léger pour remercier ceux qui venaient de lui décerner un troisième Vélo d’Or. Romain Bardet, Thibaut Pinot, Mark Cavendish, Nairo Quintana, Marc Madiot ou le tout nouveau président de l’UCI David Lappartient… ils étaient tous là, même Alberto Contador, néo-retraité longuement salué par une assemblée qu’il a souvent fait rêver.
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Bardet : "Des gros écarts dès la première semaine, ce Tour sera une bataille de tous les jours"

Selfies et souvenirs

ASO connaît son affaire et cette messe d’octobre est bien rodée. Au-delà de la révélation du prochain parcours, ce qui se joue là, c’est l’expérience offerte aux invités. Ces amis du grand cirque de la Petite Reine sont des alliés indispensables à l’organisation d’un si grand événement à ciel ouvert. Loin de la pression du Tour, la présentation permet à l’un d’échanger trois mots avec Elie Gesbert, à l’autre d’accrocher un selfie avec Bryan Coquard… Et pousse chacun à se dire : “Je veux encore en être l’an prochain”.
Sous la direction du maître de cérémonie Christian Prudhomme, le public conquis s’est d’abord replongé dans le Tour 2017. Supporters excités et fascinés, champions meurtris et conquérants, pendant une quinzaine de minutes, les images ont défilé dans un silence rompu par quelques exclamations étouffées devant les crampes de Lilian Calmejane au moment de conquérir la Station des Rousses ou le sprint houleux de Vittel, avec le triomphe d’Arnaud Démare, la chute de Mark Cavendish et l’exclusion de Peter Sagan.

De la Vendée à la capitale mondiale du piment

On resterait longtemps suspendu dans cette parenthèse juilletiste, mais “il est 12h14”, intervient Prudhomme. “C’est l’heure de dévoiler la carte du prochain Tour.”
Sur l’écran géant, les rendez-vous de juillet défilent. Toujours prompt à vanter les territoires, Prudhomme déroule les merveilles de Vendée, emmène son public vers le Bretagne puis dans le Nord, le transporte jusqu’à “Espelette, la capitale mondiale du piment” avant de boucler la Grande Boucle à Paris, “sur un circuit que vous connaissez bien”.
Le Tour, it’s everything
Des murmures émerveillés accompagnent la présentation du plateau des Glières. “Ça, c’est très costaud”, “là, ça flinguer dans tous les sens”, murmure-t-on en découvrant les étapes de l’Alpe d’Huez et de Saint-Lary-Soulan. D’ici juillet, on aura peut-être oublié la majeure partie des détails qui nous sont offerts. Mais ce mardi, on s’y voit déjà.
Romain Bardet, lui, est bien plus concentré devant les informations précieuses déroulées par le patron du Tour. Il reste même interdit lorsque la salle éclate de rire après la présentation de la 19e étape. Il ne s’est pas rendu compte que la caméra qui guette les réactions des coureurs s’est fixée sur son visage captivé par l’énoncé de Christian Prudhomme. Le patron du Tour vient tout de même d’annoncer une journée à plus de 4.000m de dénivelé positif…
Il est bientôt 13h, les journalistes veulent parler aux coureurs et l’estomac des invités se réveille. Prudhomme va libérer son monde mais il reste la séquence “selfies, hashtags et mots-dièse”, au cours de laquelle les stars du peloton nous invitent à nous projeter sur la prochaine Grande Boucle. “Le Tour, it’s everything”, clame Mark Cavendish. Le Tour, ça représente tout. Même en octobre, même dans une grande salle parisienne.
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