Tour de Suisse : Pas de contrôle positif en 2001 pour Lance Armstrong

Contrairement à ce qu’ont avancé deux de ses anciens coéquipiers, Floyd Landis (*) et Tyler Hamilton, l’UCI n’a pas dissimulé un contrôle anti-dopage positif de Lance Armstrong sur le Tour de Suisse 2001, une épreuve que le Texan avait remportée. Het Nieuwsblad, qui s’est procuré les rapports du laboratoire de Lausanne, l’atteste dans son édition de mardi.

Depuis le début, l’UCI avait démenti avoir tenté de camoufler ce contrôle positif. Pat McQuaid, alors président de l’institution, avait été contraint d’envoyer une lettre à l’Agence mondiale antidopage (AMA) rassemblant tous les documents rédigés par le laboratoire helvète. Les analyses ont effectivement établi un contrôle positif mais frôlant le seuil de positivité de l’époque. Dans ses conclusions, le directeur du laboratoire a néanmoins affirmé qu’il y avait un “fort soupçon de présence d’EPO reconstituant. ”

Le quotidien belge néerlandophone revient également sur le Tour 1999. Selon Het Nieuwsblad, Lance Armstrong n’aurait pas été contrôlé positif aux corticoïdes une fois – comme évoqué dans un premier temps -, sur cette Grande Boucle, mais à quatre reprises : les 4, 14, 15 et 21 juillet. C’est l’avocat de l’Union cycliste internationale, Philippe Verbiest, qui l’avance dans une note interne, précisant tout de même que les quantités s’étaient avérées infimes et que le contrôle sur les corticoïdes n’avait pas, à l’époque, la confiance du peloton et des fédérations. Cette année-là, l’Américain s’en était tiré grâce à un certificat médical antidaté du docteur de l’équipe US Postal, Luis Garcia Del Moral.

(*) Floyd Landis dans le courrier électronique envoyé à la Fédération américaine : “Armstrong a été testé positif au Tour de Suisse, un mois avant le Tour de France. Il est allé avec Johan Bruyneel au siège de l’UCI et a trouvé un accord avec M. Verbruggen pour fermer les yeux sur ce contrôle positif”.