"Une petite déception"

Sylvain CHAVANEL : C'est bien pour Devolder et pour l'équipe. Pour moi, c'est une petite déception quand même, vu la force que j'avais aujourd'hui, je pouvais toujours rêver... Quand je me suis retrouvé devant avec Quinziato, je pensais gagner. Le public était derrière moi. J'ai pu prendre du plaisir. Je suis content de ma journée. Depuis les semi-classiques en Belgique, je suis toujours devant, on voit que je fais un gros début de saison.

S.C. : Oui, c'est sûr.

S.C. : J'avais un peu discuté avec lui. Il était vraiment motivé pour faire le doublé. Il est parti à la pédale dans le Mur de Grammont, je suis resté avec Quinziato. Je n'ai pas collaboré tout de suite. J'ai roulé sur le tard et on se fait reprendre à la flamme rouge.

S.C. : Je pense que oui.

S.C. : Non. J'intègre bien le groupe.

S.C. : Le vélo devient de plus en plus tactique. Il faut jouer avec les autres. Nous, avec Boonen, Devolder et moi, on a montré qu'on était forts. Dans l'équipe, seule compte la victoire, pas une deuxième ou troisième place.

S.C. : Il y avait un leader qui sortait du lot, c'était Tom, après Chavanel et Devolder sur la même marche.

S.C. : Non. Etre leader avec des gars qui ont gagné deux fois le Tour des Flandres, ça me rassure et ça me met en confiance aussi.

S.C. : Je pense, ou Chavanel peut-être (il rit)...

S.C. : C'est à débattre. J'aimerais bien y revenir. Sur Paris-Roubaix, c'est plus facile pour la sélection, c'est la puissance qui parle à un moment.