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Di Gregorio prêt à assumer

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ParEurosport

Publié 10/02/2009 à 17:45 GMT+1

A seulement 23 ans, Remy Di Gregorio entame sa 5e saison chez les pros. A peine remis d'une chute sur le Tour Down Under, le Provençal s'apprête à prendre le départ, à domicile, du Tour Méditerranéen. Ambitieux mais lucide, le coureur de la FDJ veut saisi

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Crédit: Eurosport

REMY DI GREGORIO, comment avez-vous récupéré de votre chute sur le Tour Down Under ?
R. DG. : L'essentiel dans cette histoire, c'est que je ne me suis rien cassé mais, sur le moment, je me suis franchement fait très peur. Ça roulait très fort. On était à près de 60 km/h et on est presque 50 à être allé au tapis avec notamment André Greipel. J'ai été obligé d'abandonner. Après, je me devais d'être présent à la maison à La Marseillaise mais ça a été très dur parce que j'avais encore mal aux côtes.
Pensez-vous être suffisamment rétabli pour jouer les premiers rôles sur le Tour Méditerranéen ?
R. DG. : Ça risque d'être limite au niveau des délais. Avec le décalage horaire en plus de la chute, je suis encore loin d'être au top mais, je me suis bien entraîné depuis mon retour d'Australie et j'espère tout de même pouvoir bien figurer, notamment en haut du Faron.
Quel est votre programme de course pour cette cinquième saison dans le peloton ?
R. DG. : Le premier objectif aurait été de répondre présent sur les courses de début de saison. Le Tour Med comme le Haut Var sont des courses qui me tiennent à coeur même s'il est probable que j'y sois un peu juste. Au minimum, j'aimerai pouvoir y aider l'équipe. Après, il est de toute manière prévu que je coupe et que je revienne au Tour du Pays Basque pour préparer les classiques ardennaises. Derrière, ce sera comme d'habitude Romandie, Catalogne, Dauphiné et j'espère le Tour. J'ai programmé plusieurs pics de forme progressifs mais l'objectif pour moi, c'est vraiment juin, juillet.
Etes-vous assuré d'être au départ de Monaco ?
R. DG. : Personne n'est certain d'être dans les 9. On n'est jamais à l'abri d'un incident ou de la méforme mais pour ce qui me concerne, c'est vraiment l'un des grands objectifs de l'année. J'ai d'ailleurs prévu d'aller reconnaître certaines étapes de montagne au mois de juin.
Après avoir terminé meilleur grimpeur du Dauphiné en 2007, ambitionnez-vous d'aller chercher le maillot à pois sur le Tour cette saison ?
R. DG. : A mon avis, c'est encore un peu tôt pour prétendre au classement du meilleur grimpeur. L'année passée, je crois que je fais 9e. Pour revenir avec les pois rouges, il faut être en mesure de finir avec les meilleurs dans les arrivées au sommet. Le problème, c'est que les points y sont doublés et que, du coup, celui qui fait un cavalier seul auparavant n'est pas récompensé par le barème. L'an dernier, c'est ce qui s'était passé dans l'étape d'Hautacam. Mon passage seul en tête au sommet du Tourmalet m'avait valu moins de points que les cinq premiers de l'étape... Dans ces conditions, je pense que ce sera dur pour 2009 même s'il faut toujours y croire. Le porter dès cette année, ce serait pas mal, le ramener à Paris, ce serait le rêve mais c'est tellement aléatoire que je ne veux pas me mettre la pression là dessus dès cette année. Par contre, une étape ou un classement dans le Top 20, ça serait super.
Comment vous sentez-vous dans la Française des Jeux version 2009 ?
R. DG. : Il y a une excellente émulation avec beaucoup de jeunes. Un bon collectif. Marc Madiot nous met en concurrence pour tirer le meilleur de nous. Dans les courses accidentées, le renfort de Christophe Le Mével est positif. Avec en plus Sandy (Casar), Jussi Veikkanen et moi, l'équipe dispose de belles cartes sur ce type d'épreuves. Maintenant, c'est à nous de jouer.
Depuis vos débuts, vous êtes régulièrement comparé à Richard Virenque. Cela vous met-il la pression ?
R. DG. : Je le vis bien même si la comparaison me paraît un peu disproportionnée. Virenque, c'est 7 maillots à pois sur les Champs-Elysées tandis que moi, je n'en ai pas ramené un seul. Je fais mon bout de chemin, je construis ma carrière. Dans le style, la manière, on se ressemble mais on n'a pas le même palmarès. Les rapprochements sont flatteurs mais je dois en faire abstraction et faire mon travail sérieusement.
Vous faîtes partie des jeunes coureurs considérés comme de grands espoirs du cyclisme français. Comment vivez-vous cette attente ?
R. DG. : Je suis prêt à assumer mes responsabilités. Je m'entraîne pour faire une belle carrière. Je veux répondre présent et ne pas décevoir les attentes.
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