Delestre : «Les JO le top»

Le cheval (NDLR : Napoli du Ry) a bien sauté aux Pays-Bas, à la fois en compétition, mais aussi avant où il avait déjà effectué quatre à cinq parcours en rendant une « copie propre ». Mais avec les chevaux, il faut rester humble et modeste, on va donc continuer à faire le maximum et se donner à fond.

Il est énergique, respectueux et volontaire, mais commet parfois des fautes bêtes parce qu’il est trop « chaud » ; il perd alors un peu son galop et se met lui-même en difficulté. Je l’ai depuis qu’il a 6 ans (NDLR : Napoli du Ry est un hongre de 11 ans), contrairement à Valentino Velvet que je ne connais que depuis huit mois dont six de haut niveau.

La semaine prochaine, je serai au CSI de Gesteren, puis à Chantilly avec les deux chevaux pour l’étape du Global Champions Tour ; je n’oublie pas non plus les 10/12 jours que je passerai à Liège chez le sélectionneur Henk Nooren avec le reste de l’Equipe de France. Mon programme est défini depuis octobre, soit plus de huit mois. Tout a été élaboré (compétition, repos…) pour que demeure l’idée d’emmener Napoli du Ry en Angleterre. C’était l’objectif principal.

C’est la compétition la plus importante qu’un cavalier puisse croiser dans sa carrière.

(rires). Les Jeux Méditerranéens sont comme un Grand Prix 4*, loin des JO, mais c’était sympa, car il y avait quand même de la pression.