Ira-t-il en Suède? Eduardo Álvarez Aznar n’a pas encore décidé s’il se rendra du 22 au 26 février au

Actuel vingt-cinquième de la ligue d’Europe de l’Ouest de la Coupe du monde Longines, Eduardo Álvarez Aznar figure juste derrière le numéro 1 mondial, l’Allemand Daniel Deusser. Comme lui, il est aussi toujours en course pour la finale de ce circuit hivernal, programmée fin mars et début avril à Omaha, aux États-Unis. Ce week-end, son compatriote Sergio Álvarez Moya a déroché sa qualification en terminant troisième du Grand Prix CSI 4*-W de Wellington, dans la ligue d’Amérique du Nord.
Sachant cet objectif à sa portée mais loin d’être acquis, le cavalier de trente-quatre ans, qui réside à Aranjuez près de Madrid, hésite toujours à se rendre au CSI 5*-W de Göteborg, dernière étape de la ligue européenne.
« Pour l’instant, il me manque encore quelques points », explique-t-il. « Pour obtenir les points nécessaires à ma qualification, il me faudrait concourir à Göteborg et réussir un bon résultat, autrement dit terminer parmi les premiers six ou sept premiers. Désormais, je dois faire le point sur ce qui est le plus important cette année. C’est pourquoi je me donne encore un peu de temps pour réfléchir et me fixer des priorités pour le reste de l’année. »
Pour rappel, dix-huit tickets sont réservés aux Européens évoluant dans cette ligue continentale, mais l’Helvète Steve Guerdat, aujourd’hui cinquième au classement, est qualifié d’office en tant que tenant du titre de la finale, tandis que la neuvième place de Colombien Carlos Lopez, également qualifié, n’aura pas d’impact sur le quota d’Européens.
Quelle que soit sa décision finale quant à la Coupe du monde, il est clair qu’Eduardo Álvarez Aznar a débuté 2017 tambour battant en remportant le premier Grand Prix Coupe du monde de sa carrière il y a deux semaines à Zurich en Suisse, puis en terminant huitième de l’étape de Bordeaux samedi dernier. Il a accompli ces deux grandes performances avec Rokfeller de Pléville Bois Margot, un cheval né en France qu’il monte depuis le printemps 2013. Compte tenu de la très grande forme de sa monture, le cavalier n’a aucune intention d’en rester là. L’an passé, il avait déjà réussi une belle saison en participant aux Jeux olympiques de Rio avec l’équipe d’Espagne après avoir terminé troisième du Longines Global Champions Tour (LGCT) de Madrid en mai. « Rokfeller est un cheval très sûr. Il a sa propre technique, mais son geste est très précis. Il faut lui faire confiance, car il est en mesure d’obtenir de très bons résultats. »
Si le trentenaire décide de tirer un trait sur sa saison indoor, on le retrouvera sûrement dès le printemps dans les Grands Prix du LGCT ainsi que sur le circuit des Coupes des nations.