Jeux olympiques

Après la cérémonie d’ouverture des 30ème Jeux olympiques, le concours complet entamera les hostilités sportives. Passion d’un peuple, l’équitation, est aujourd’hui sous les feux des projecteurs grâce à des porte-drapeaux célèbres, éminemment populaires, descendants de dynasties équestres et royales.

Le premier, Rodrigo Pessoa, 40 ans, Brésilien, est au saut d’obstacles ce qu’Ayrton Senna était à la Formule 1 : séduisant, talentueux, avec la rage de vaincre. Héritier d’un des plus grands cavaliers mondiaux, Nelson Pessoa, Rodrigo a déjà un palmarès éblouissant (5 Mondiaux, 5 Jeux olympiques) et sera à Londres le porte-drapeau de la délégation brésilienne.

L’autre fer de lance médiatique est anglaise, championne d’Europe 2005, du monde 2006 en concours complet, mais aussi petite-fille de la Reine Elisabeth. Zara Phillips, fille de la Princesse Anne, elle-même sélectionnée en complet lors des Jeux de Montréal en 1976, fille également de Mark Phillips, champion olympique par équipes de complet à Munich en 1972 et à l’honneur à Séoul en 1988 avec l’argent toujours par équipes, elle a donc cette discipline dans ses gènes. Mariée à l’un des plus fameux rugbymen britanniques, l’héritière du trône (elle figure au 13e rang de succession) a les honneurs quasiment chaque semaine de la presse britannique. C’est grâce à ses performances sportives qu’elle a été désignée porte-flamme et que les Britanniques sont allés l’applaudir fin mai.

Les médias pourront aussi s’arrêter sur le parcours atypique toujours en complet du Japonais Kenki Sato, moine bouddhiste, qui s’entraîne en Allemagne chez le favori des bookmakers, Michael Jung. Des petites histoires pour marquer l’histoire des Jeux 2012.