Le dernier temps fort du Jumping International de Bordeaux sourit à la Belgique

Une chose est sûre, ce Grand Prix, bien que plus petit (les barres étaient à 1,50m du sol), a été plus sélectif que le Grand Prix Coupe du monde de la veille. Sur les trente-deux couples au départ, seuls sept ont décroché leur ticket pour le barrage, le chronomètre, un peu serré, occasionnant notamment pas mal de fautes de précipitation. L’Italien Alberto Zorzi, lui, s’est vu privé de finale au chronomètre pour seulement un petit point de temps dépassé avec Cornetto K. Côté Français, Simon Delestre sur Chadino et Jérôme Hurel sur Urano ont écopé d’une faute. Kevin Staut sur Elky van het Indihof*HDC, Timothée Anciaume sur Kiamon et Patrice Delaveau sur Aquila*HDC ont quant à eux mis deux barres à terre. L’Aquitain Olivier Robert, lui, fait un peu les frais de l’inexpérience de son prometteur Tempo de Paban, rentrant avec un total de dix points. Trois fautes au compteur de Philippe Rozier, qui avait misé sur Rêveur de Kergane. Quant à Nicolas Deseuzes, il est rentré avec un total de dix-sept points associé à Topaze Latour.

Le barrage à sept a démarré sur la prestation du Suédois Henrik von Eckermann, qui décide d’assurer le sans-faute sans affoler le chronomètre avec Mary Lou 194 (39″02). Pénélope Leprevost, elle, joue la vitesse et prend la tête des opérations associée à Ratina d’la Rousserie (38″03) mais cela ne suffira pas pour monter sur le podium puisque, quelques cavaliers plus tard, le Belge Pieter Devos sort un sans-faute bien plus rapide sur Apart (35″49). Derrière lui, on retrouve l’Irlandais Bertram Allen, ultime concurrent, avec Izzy By Picobello (36″38) alors que l’Allemand Ludger Beerbaum, sur son expérimenté Chaman, complète le podium (36″46). Également au barrage, on retrouve ensuite le Belge Nicola Philippaerts sur Chilli Willi (cinquième) et le Suisse Steve Guerdat sur Ulysse des Fôrets (septième).