Une première pour Hans-Peter Minderhoud

En l’absence des grands favoris (Charlotte Dujardin, Isabell Werth, Edward Gal, Beatriz Ferre-Salat…), une voie royale s’était ouverte devant lui. « Je voulais vraiment gagner donc les deux jours avec le Grand Prix (qu’il a remporté vendredi, mais qui ne compte pas pour le classement final, ndla) ont été très longs, a confié le Néerlandais, tout sourire. Mon cheval a été fantastique. Il fait toujours de son mieux ! Je suis vraiment heureux. C’est un rêve qui se réalise. »

Le couple avait misé sur une reprise libre en musique sans fautes et c’est ce qui a payé (82,357 % de moyenne) puisque ses principaux rivaux en ont commis plusieurs… En selle sur le brillant Don Auriello, la Suédoise Tinne Vihelmson Silfvén (2e avec 81,429 %) l’aurait en effet sans doute devancé sans ses erreurs sur les changements de pieds aux deux temps ni sur l’appuyer au trot. Jessica von Bredow-Werndl, 3e avec 80,464 %, s’en voulait aussi beaucoup d’avoir loupé son premier arrêt puis fauté sur les changements de pieds à deux temps alors qu’Unee BB était en pleine forme.

Enorme déception également pour l’autre Suédois de cette finale, Patrick Kitell, qui échoue à la 4e place devant son public avec Scandic-Watermill à cause, lui aussi, d’une grosse faute. Cette finale a été un peu moins spectaculaire que d’habitude mais elle a eu le mérite de ménager le suspense jusqu’au bout !