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Entretien avec Robert Consani

ParERC

Publié 01/11/2014 à 11:42 GMT+1

Le pilote français a pris part à toutes les manches du FIA ERC en 2014. Robert Consani est impatient de prendre le départ de son épreuve à domicile, le Tour de Corse.

Entretien avec Robert Consani

Crédit: ERC

En tant que pilote, qu’est-ce que cela signifie de participer au Tour de Corse?
«Quand je n’étais encore qu’un enfant, je suis allé voir le rallye deux fois avec mon père. C’était la première fois que je voyais une manche du WRC. J’ai vu Philippe Bugalski avec sa Citroën Xsara Kit Car, je me souviens que j’étais très impressionné. Pour moi, cela veut dire beaucoup de courir ici. En quelque sorte, cela signifie que j’ai réalisé mon rêve. Ce ne sera pas ma première participation, j’étais déjà présent en 2013 mais j’ai été malchanceux puisque j’ai eu un accident. J’espère que l’édition 2014 sera meilleure.»
La journée de vendredi comprend des spéciales qui n’ont pas été empruntées depuis 30 ans. Comment allez-vous vous préparer face à ce défi?
«Je devrais peut-être demander quelques conseils à Jean-Pierre Nicolas. C’est lui le directeur sportif du ERC, il a remporté le rallye en 1973. Ils connaît bien les spéciales en question!»
Vous visez une place dans le top cinq au classement final du championnat. C’est encore possible. Quelle va être votre stratégie en Corse?
«C’est un rallye long et compliqué. Nous allons débuter à un rythme normal. Nous adapterons notre stratégie en fonction de notre classement au fur et à mesure.»
Vous êtes le pilote le plus assidu en 2014. Quels sacrifices avez-vous du faire?
«Tout le monde autour de moi fait des sacrifices. Notamment Delta Rally avec leurs prix compétitifs : nous avons un budget moindre qu’un pilote ERC Junior. Mon copilote Maxime Vilmot est très impliqué. Moi, je ne vois pas ma famille souvent. Réussir une saison comme celle-ci représente un effort au quotidien. J’ai réuni tout le monde autour du projet, je maintien la motivation, je parle aux sponsors tous les jours ou chaque semaine. Je m’assure qu’ils vont bien m’aider. C’est ma routine quand je ne suis pas derrière le volant.»
Quel est votre meilleur souvenir de la saison? Quel est le plus mauvais?
«Mon meilleur souvenir jusqu’à présent, c’est ma 4e place au général avec la Peugeot 207 Super 2000. Mon plus mauvais souvenir, c’est peut-être Ypres. Nous étions en forme, nous avions un très bon rythme, mais nous avons été contraints à l’abandon après un incendie très effrayant.»
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