Les épéistes français vainqueurs à Tallinn et qualifiés pour les JO

"Les épéistes sont mathématiquement qualifiés. Il suffit de participer à au moins une des deux compétitions qualificatives par équipes qui restent", a expliqué à l'AFP le directeur du haut niveau au sein de la Fédération française d'escrime, Michel Salesse.

Très régulier sur les podiums, tant individuel ou collectif, depuis plus de deux ans, ils représentent la meilleure chance de l'escrime française pour remporter l'or olympique à Rio. La discipline tentera d'effacer au Brésil le zéro de Londres en 2012.

En finale dimanche en Estonie, Ronan Gustin, Daniel Jérent et Jean-Michel Lucenay, qui portaient un brassard noir sur leur combinaison blanche, ont disposé de l'Italie 45 touches à 40. Ils ont ainsi pris leur revanche sur les Transalpins qui les avaient battus en quarts de finale des Mondiaux en juillet à Moscou. Gauthier Grumier, remplaçant dimanche pour la finale, avait terminé 3e la veille en individuel.

"Une marseillaise pour tous les disparus de Paris. Voilà ce qu'on pouvait faire à notre niveau loin de vous pendant ces moments pénibles", a commenté l'entraîneur des épéistes tricolores Hugues Obry.

Chez les dames, les Françaises ont pris la 10e place de l'étape de Coupe du monde de Nanjing (Chine), s'inclinant en 8es de finale contre les Sud-Coréennes (34-33), finalistes en Chine. Malgré cette contre-performance, les Bleues conservent toutes leur chance de qualification olympique. Pour cela, il faudra finir parmi les quatre meilleures équipes mondiales entre avril 2015 et avril 2016, ou meilleure nation européenne au-delà de ce top 4.