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Menace sur les Saints

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 12/11/2010 à 23:50 GMT+1

En quête d'un doublé que seul New England a réussi depuis 10 ans, La Nouvelle-Orléans a déjà du mal à faire la loi dans sa propre division. Les Saint sont pour l'instant derrière Atlanta. Certains verraient d'ailleurs bien les Falcons succéder aux Louisianais au palmarès du Super Bowl.

2010 NFL New Orleans Saints Lance Moore

Crédit: Reuters

NFC SUD
1. ATLANTA FALCONS (7-2)
Après avoir viré à mi-parcours avec un bilan flatteur (6 victoires, 2 défaites), Atlanta a démarré sa seconde moitié de saison en trombe jeudi soir en s'imposant à domicile face à Baltimore (26-21), en inscrivant le touchdown victorieux à 20 secondes de la fin du match. Un duel que l'on pourrait retrouver au Super Bowl en février prochain. Battus à Pittsburgh (en prolongation) lors de leur tout premier match, les Falcons du jeune QB Matt Ryan ont depuis remporté 7 de leurs 8 rencontres et s'affirment, avec les Giants, comme la meilleure équipe de la NFC. Pourtant, Mike Smith, le coach géorgien, n'est pas satisfait. Il estime que son équipe peut faire mieux, en attaque, en défense comme sur les équipes spéciales. Et il a raison. Dans tous ces domaines, Atlanta reste perfectible. C'est dire. Cela dit, en l'état, c'est déjà très fort, à l'image du receveur Roddy White, tout doucement en train de s'imposer comme l'un des deux ou trois meilleurs à son poste. Les Falcons vont tout faire pour remporter leur division et terminer avec le meilleur bilan de la Conférence, histoire d'avoir l'avantage du terrain en playoffs. Car chez eux, au Georgia Dome, ils se sentent presque invincibles.
2. NEW ORLEANS SAINTS (6-3)
Pas facile, la vie d'un champion. Les Saints sont désormais attendus partout et il n'est jamais simple pour un groupe de se remobiliser. L'attaque de New Orleans n'est plus aussi explosive que l'an passé (la faute notamment à un jeu de course défaillant, qui paie cash les pépins de santé de Pierre Thomas et Reggie Bush), et sa défense beaucoup moins réaliste. Mais les Saints, toujours guidés par un Drew Brees efficace à défaut d'être aussi flamboyant comme la saison dernière, sont malgré tout en assez bonne posture. Après tout, ils ne sont qu'à une victoire d'Atlanta, et même sans vraiment bien jouer, ils sont dans des temps de passage très corrects pour atteindre les playoffs, d'autant que leurs prochains matches (Seattle, Cincinnati, Dallas et Saint-Louis) doit leur permettre de conforter leur position. Reste à savoir quel visage ils montreront dans les moments clés de la saison. En une semaine, ils ont réussi à se faire broyer à domicile par Cleveland, avant, huit jours plus tard, de dominer au même endroit Pittsburgh, équipe pourtant beaucoup plus solide.
3. TAMPA BAY BUCCANNEERS (5-3)
Une des très bonnes surprises de la saison. Les Bucs comptent parmi les équipes ayant le plus progressé ces derniers mois. C'est dû en bonne partie au quarterback Josh Freeman, beaucoup plus à son affaire dans sa deuxième année. Sa capacité à bien jouer dans les fins de matches pèse dans le bon bilan floridien. Tampa s'est trouvé un leader et son association avec les deux receveurs rookies, Mike Williams et Arrelious Benn, est très alléchante. Il reste évidemment des faiblesses (la ligne défensive, tout particulièrement), l'ensemble est encore en maturation et certaines équipes, comme Pittsburgh, sont venus rappeler aux Bucs ce qui les séparait encore du très haut niveau. Mais ce groupe est déjà en train de dépasser les attentes. Il n'a rien à perdre. Les playoffs ne sont pas hors de portée, mais même si Tampa venait à les manquer cet hiver, rendez-vous est pris pour l'avenir.
4. CAROLINA PANTHERS (1-7)
Dans cette division, on trouve trois bons élèves et un cancre. Voilà donc le cancre. Un vrai bonnet d'âne, non seulement dernier de sa classe, mais peut-être aussi de toute l'école. Certes, Carolina a trouvé le moyen de gagner un match (sur un malentendu, face à San Francisco, fin octobre), contrairement à Buffalo. Mais les Panthers paraissent encore plus faibles que les Bills. A vrai dire, tout est à jeter, ou presque. Les jeunes joueurs sur lesquels John Fox (qui vit sans doute ses dernières semaines à la tête de l'équipe) comptait pour reconstruire n'ont tout simplement pas le talent escompté pour ramener cette équipe sur le devant de la scène. Et certains cadres, comme le receveur Steve Smith, ont totalement sombré. La traversée du désert risque d'être très longue du côté de Charlotte.
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2010 NFL Atlanta Falcons Matt Ryan Roddy White

Crédit: AFP

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