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Green Bay à juste titre

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/02/2011 à 05:14 GMT+1

Green Bay a remporté le 4e Super Bowl de son histoire en battant Pittsburgh (31-25) à Dallas. Portés par un grand Aaron Rodgers, MVP de la rencontre, les Packers ont constamment menés au score en capitalisant sur les erreurs adverses. Les Steelers ont maintenu le suspense jusqu'au bout, en vain.

2011 NFL Super Bowl Green Bay Aaron Rodgers

Crédit: AFP

SUPER BOWL XVL
GREEN BAY - PITTSBURGH : 31-25 (14-0, 7-10, 0-7, 10-8)
Aaron Rodgers a définitivement chassé le fantôme de Brett Favre. Pendant 15 ans, Green Bay a été l'équipe de Favre, la légende vivante du Wisconsin. Mais aujourd'hui, les Packers sont l'équipe d'Aaron Rodgers. Le quarterback a assumé son statut de nouvelle star dimanche à Dallas en ramenant son équipe au sommet de la NFL, là où elle n'avait plus été depuis la fin du siècle dernier. Auteur d'un match presque parfait (304 yards à la passe et 3 touchdowns), Rodgers, MVP incontournable de ce 45e Super Bowl, a permis à Green Bay de repousser jusqu'au bout les assauts des Steelers pour permettre à "la plus petite ville du pays de remporter le plus grand match du monde", comme l'a joliment dit le patron de la NFL, Roger Goddell, en remettant le trophée aux Packers.
La victoire de Green Bay ne souffre aucune contestation. Le Pack n'a pas été mené une seule seconde dimanche soir à Dallas. Ce match, les hommes de Mike McCarthy l'ont gagné, mais les Steelers ont tout fait pour le perdre, commettant pas moins de trois turnovers qui ont amené, directement ou indirectement, trois touchdowns des Packers. On ne se remet pas d'une telle série d'erreurs et c'est presque un miracle que Pittsburgh, mené de six points, ait pu bénéficier d'un dernier drive pour gagner le match. Mais le scenario du Super Bowl 2009 ne s'est pas répété. Cette fois, Ben Roethlisberger et son attaque ont été stoppés.
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2011 NFL Super Bowl Greg Jennings Green Bay Packers

Crédit: Reuters

Pittsburgh s'est sabordé
Les Packers auront tout de même tremblé jusqu'au bout, surtout après la perte de leur défenseur vedette Charles Woodson, juste avant la pause. A deux minutes de la mi-temps, ils menaient pourtant 21-3. Deux touchdowns à la passe de Rodgers pour Jordy Nelson et Greg Jennings, et un autre, défensif celui-là, de Nick Collins suite à une interception de Roethlisberger avaient permis aux Verts de prendre le large. On annonçait un match au couteau, il était à sens unique. Mais Pittsburgh a sa fierté et en deux drives, un juste avant la mi-temps, l'autre juste après la reprise, les Steelers allaient frapper à deux reprises. Deux touchdowns (une réception de Hines Ward, une course de Mendenhall) et ce Super Bowl était complètement relancé (21-17 à 10 minutes de la fin du troisième quart-temps). Le vent commençait à tourner. Par deux fois, l'équipe de Mike Tomlin s'est même retrouvée en position de marquer à nouveau, sur les 30 yards de Green Bay.
Seulement voilà. Au moment où ils paraissaient prêts à prendre le pouvoir, les Steelers se sont sabordés. Une fois de plus. Une fois de trop. Après les deux interceptions de Roethlisberger, c'est un fumble de Rashard Mendenhall, provoqué par Clay Matthews en début de quatrième quart-temps, qui a brisé l'élan de Pittsburgh. En véritable prédateur, Rodgers ne s'est pas fait prier pour en profiter. Au terme d'un superbe drive, il trouvait à nouveau Greg Jennings pour 8 yards (28-17 à 11 minutes de la fin). Tout n'était pourtant pas terminé. Sur le drive suivant, la réplique de Roethlisberger fut cinglante, avec, en conclusion, une passe parfaite pour Mike Wallace pour un touchdown de 17 yards. Après une spectaculaire conversion à deux points, les Steelers n'étaient plus qu'à trois petits points à 7 minutes du terme (28-25). C'est là que Rodgers a été le plus grand. Certes, les Packers ont dû se contenter d'un field goal pour porter le score à 31-25, mais sur deux situations de troisième tentative, confronté à une pression énorme, le quarterback de Green Bay a sorti deux passes déterminantes. Plus encore que ses trois touchdowns, c'est ce drive-là qui fait de lui un très grand.
Paradoxalement, Pittsburgh a gagné plus de yards que Green Bay (387 contre 338). Mais on ne peut pas gagner un match de ce niveau en commettant trois pertes de balle de plus que son adversaire. Et cette fois, la défense des Steelers, habituellement si dominatrice, n'a pu compenser les erreurs de son attaque. A l'image d'un Troy Polamalu hors du coup, l'escouade de Dick LeBeau n'a jamais vraiment pu perturber Aaron Rodgers, malgré trois sacks. Elle a su le freiner par moments (comme dans le troisième quart-temps), mais jamais au point de changer le cours de ce match. Un match que Green Bay n'a jamais semblé devoir perdre, même si tout est resté ouvert jusqu'au tout dernier drive. Le trophée Vince Lombardi, qui porte le nom de l'ancien entraîneur des Packers, rentre donc à la maison. Avec un cador comme Aaron Rodgers, il pourrait y rester quelque temps...
LES STATS DU MATCH
PASSE
Aaron Rodgers (GB): 24 sur 39, 304 yards, 3 TD, 0 interception, 111.5 de rating
Ben Roethlisberger (Pit): 25 sur 40, 263 yards, 2 TD, 2 interceptions, 77.4 de rating
RECEPTION
Jordy Nelson (GB): 9 réceptions, 140 yards, 1TD
Greg Jennings (GB): 4 réceptions, 64 yards, 2 TD
James Jones (GB): 5 réceptions, 50 yards
Mike Wallace (Pit): 9 réceptions, 89 yards, 1 TD
Hines Ward (Pit): 7 réceptions, 78 yards, 1TD
Antwaan randle El (Pit): 2 réceptions, 50 yards
COURSE
James Starks (GB): 11 courses, 52 yard
Rashard Mendenhall (Pit): 14 courses, 63 yards
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2011 NFL Super Bowl Rashard Mendenhall

Crédit: AFP

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