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Les Packers en prédateurs

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/02/2011 à 13:11 GMT+1

Certes, il y a le talent d'Aaron Rodgers, justement élu MVP du Super Bowl. Mais le sacre de Green Bay, dimanche, doit aussi beaucoup au côté opportuniste de la défense des Packers. Contre Pittsburgh, elle n'a rien laissé passer. C'est ce que nous rappellent les stats de cette 45e édition.

2011 NFL Super Bowl Green Bay Packers Nick Collins

Crédit: Reuters

. 0 – Ben Roethlisberger n'a pas réussi cette fois à gagner le match sur son dernier drive, une de ses grandes spécialités. Normal. En 20 matches cette saison, Green Bay n'a pas encaissé le moindre touchdown dans les quatre dernières minutes du dernier quart-temps ou en prolongation. C'était mission impossible pour Big Ben.
. 3 – Les Packers ont inscrit un touchdown sur retour d'interception (grâce à Nick Collins) dimanche. Cela avait déjà été le cas en finale de conférence à Chicago et lors du tour précédent à Atlanta. C'est la première fois dans l'histoire de la NFL qu'une équipe parvient à marquer trois touchdowns sur retour d'interception dans trois matches de playoffs consécutifs. La faculté de la défense des Packers à capitaliser sur les erreurs adverses a été déterminante dans ces playoffs. D'autant que chacun de ces touchdowns défensifs est intervenu à un moment clé du match.
. 4 – Comme lors des trois tours précédents, c'est en s'appuyant sur une première mi-temps de feu que les joueurs de Mike McCarthy ont construit leur victoire. En effet, comme face à Philadelphie, Atlanta et Chicago, les Packers ont eu au moins 10 points d'avance à la pause (21-10 cette fois).
. 5 – Soit le nombre d'interceptions lancées par Ben Roethlisberger lors de ses trois participations au Super Bowl. Lors des deux derniers matches (face aux Jets et aux Packers) dans ces playoffs 2011, Big Ben a par ailleurs commis 4 interceptions, alors qu'il restait auparavant sur une série de 199 passes sans le moindre pick, son record en carrière.
. 6 – Dernier qualifié pour les playoffs, Green Bay a débuté le mois de janvier avec le statut de tête de série numéro 6 (il y a six équipes qualifiées par conférence). C'est la première fois en 45 ans que le numéro 6 de la NFC remporte le Super Bowl. Il y avait un précédent, mais dans l'AFC. C'était… Pittsburgh, vainqueur du Super Bowl XL en 2006 dans les mêmes circonstances.
.10 - Statistiquement, le match était terminé lorsque Green Bay a mené 14-0. En effet, jamais une équipe ne s'est imposée au Super Bowl après avoir dû combler un tel handicap. Le plus gros retard surmonté par un vainqueur du Super Bowl reste de 10 points, lorsque San Francisco avait battu Denver 55-10 après avoir été mené 10-0. C'était en 1990. New Orleans a comblé un retard similaire l'an dernier face à Indianapolis. En 2000, Tennessee, mené 16-0 face à Saint-Louis, était revenu à 16-16, mais s'était finalement incliné 23-16.
. 11 - Le nombre de turnovers provoquées par la défense de Green Bay lors de ces playoffs, en quatre matches: 1 face à Philadelphie, 4 contre Atlanta, 3 contre Chicago et 3 autres lors du Super Bowl face à Pittsburgh. Raison de plus pour ne pas oublier d'associer le groupe de Dom Capers au triomphe des Packers, même si Rodgers focalise logiquement l'attention.
. 13 – Presque centenaire, les Green Bay Packers ont décroché dimanche leur 13e titre majeur, même si ce n'est "que" leur quatrième victoire au Super Bowl.
. 24 – Green Bay a inscrit deux touchdowns en 24 secondes lors du premier quart-temps. Ce n'est toutefois pas un record. Celui-ci appartient toujours aux Cowboys. Lors de leur victoire face à Buffalo en 1993, ils avaient inscrit deux touchdowns en l'espace de 15 secondes.
. 24 – Pour être MVP du Super Bowl, le mieux, c'est encore d'être quarterback. Aaron Rodgers est le 24e joueur évoluant à ce poste à être désigné meilleur joueur de la finale (sachant que certains, comme Tom Brady ou Terry Bradshaw, l'ont été à plusieurs reprises). Lors des six dernières éditions, le MVP a été un QB à quatre reprises (P.Manning, E.Manning, Brees et Rodgers, donc). Les deux exceptions: Pittsburgh en 2006 (Hines Ward), Pittsburgh en 2009 (Santonio Holmes).
. 33 – L'équipe qui commet moins de turnovers que son adversaire au Super Bowl l'a emporté 33 fois sur 36. Pittsburgh n'avait donc quasiment aucune chance de s'en sortir, surtout avec un déficit de trois pertes de balle.
. 36 – Green Bay et Pittsburgh ont effectué 36 courses au total: 13 pour les Packers, 23 pour les Steelers. C'est le plus faible total de courses en 45 ans de Super Bowl. Jamais un vainqueur n'avait d'ailleurs couru aussi peu que Green Bay dimanche.
. 140 – Jordy Nelson a fini avec des stats dignes d'un MVP dimanche soir, en cumulant 140 yards en 9 réceptions, avec au passage le premier touchdown de la soirée. Il a certes aussi relâché quelques ballons, mais il a admirablement compensé la blessure de Donald Driver, et même plus encore. Le facteur X de ce Super Bowl pour Green Bay, c'est lui.
. 1094 – Le total de yards gagnés à la passe par Aaron Rodgers cette saison en playoffs. Seul Kurt Warner avait réussi à franchir le cap des 1000 yards en une seule après-saison jusqu'ici.
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