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Pittsburgh en spécialiste

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 24/01/2011 à 10:38 GMT+1

Les Steelers sont de retour au Super Bowl. Pour la huitième fois de leur histoire et la troisième depuis le début de l'ère Roethlisberger, Pittsburgh disputera la grande finale cette année. Les hommes de Mike Tomlin ont battu les Jets (24-19), malgré une grosse frayeur en fin de match.

2011 NFL Playoffs Pittsburgh Steelers Woodley Keisel

Crédit: AFP

NFL PLAYOFFS – FINALE CONFERENCE AMERICAINE
PITTSBURGH – NEW YORK JETS: 24-19 (7-0, 17-3, 0-7, 0-9)
Franchise admirablement gérée par la famille Rooney, équipe parfaitement drivée par Mike Tomlin et son staff, Pittsburgh n'est pas là par hasard. Les Steelers possèdent déjà le record de titres (6 victoires) et ils auront l'occasion d'en décrocher un 7e le 6 février prochain à Dallas. Pour la troisième fois en six saisons, ils représenteront l'AFC au Super Bowl. Une permanence au plus haut niveau absolument remarquable. Les hommes d'acier ont franchi la dernière marche dimanche devant leur public en repoussant les assauts des New York Jets.
Les joueurs de Big Apple se sentaient forts après avoir sorti, à l'extérieur, les Colts de Peyton Manning et surtout les Patriots de Tom Brady, grands favoris de ces playoffs. Mais ils ont buté sur les Steelers de Ben Roethlisberger, sans que ce dernier ne soit d'ailleurs le principal responsable de leur défaite. Big Ben, malade ces derniers jours, a livré un des pires matches de sa carrière en playoffs (2 interceptions, aucun touchdown, seulement 133 yards à la passe), mais il a évité le pire au moment décisif. Sur l'ultime drive, alors que les Jets étaient revenus à 5 petits points, le quarterback des Steelers a trouvé son receveur rookie Antonio Brown pour obtenir le first down de la victoire. Derrière, New York n'avait plus de temps mort. C'est déjà Brown qui avait effectué la réception décisive contre Baltimore le week-end précédent.
L'improbable comeback des Jets
Mais qui aurait imaginé, deux heures plus tôt, que le sextuple champion NFL aurait à souffrir jusqu'au dernier moment? Pas grand monde. Au terme d'une première mi-temps quasiment parfaite, dans le sillage d'un Rashard Mendenhall intenable et d'une défense harassante, Pittsburgh menait 24-3. Il n'y avait alors pas de match. Le ton avait été donné dès le premier drive, long de plus de neuf minutes, conclu par Mendenhall. Roethlisberger trouvait à nouveau l'ouverture, toujours à la course, pour porter le score à 17-0 à deux minutes de la pause puis, moins d'une minute plus tard, James Harrison, encore énorme, provoquait un fumble de Mark Sanchez, converti en touchdown par William Gay. Malgré le field goal de Nick Folk, Pittsburgh comptait 21 points d'avance (24-3) et l'affaire semblait pliée.
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2011 NFL Playoffs Pittsburgh Steelers Woodley Keisel

Crédit: AFP

Oui mais voilà, tout va parfois très vite en NFL. Et les deux derniers quarts-temps furent l'exact contraire des deux premiers, avec une équipe des Jets conquérante et dominatrice. Un premier touchdown de Sanchez pour Santonio Holmes (héros de la victoire des… Steelers au Super Bowl il y a deux ans), dès le premier drive du troisième quart-temps, a relancé la machine new yorkaise. L'atmosphère devint carrément suffocante au Heinz Field lorsque Roethlisberger concéda un safety, comme il y a un mois lors de la victoire des Jets à Pittsburgh en saison régulière. Revenus à 24-12, les hommes de Rex Ryan récupéraient surtout le ballon et ils n'allaient pas laisser passer l'occasion de revenir (presque) au contact avec un nouveau touchdown à la passe de Sanchez, cette fois pour Cotchery. A 24-19 et un peu plus de trois minutes à jouer, Pittsburgh n'en menait plus large. Mais un bon retour de kickoff et deux passes déterminantes de Roethlisberger, d'abord pour Heath Miller puis pour Antonio Brown comme évoqué plus haut, ont suffi à assurer la victoire des Steelers.
Face à Baltimore, Pittsburgh avait raté sa première mi-temps. Face aux Jets, ce fut la seconde. Pour battre Green Bay au Super Bowl, il faudra jouer 60 minutes, pas 30. Mais à chaque jour suffit sa peine. "Avec nous, ce n'est pas toujours très joli, mais on fait le boulot", sourit Roethlisberger. Cette équipe ne renonce jamais, surtout dans l'adversité. Elle trouve toujours un moyen de s'en sortir vivants." Les Jets, eux, peuvent être amers. Ils croyaient en leur destin, mais leur première période apocalyptique a tout gâché. "Nous avons fait une grande mi-temps, pas un grand match", regrette Rex Ryan. Pour la deuxième année consécutive, son équipe bute aux portes du Super Bowl. Il n'a pas encore la recette. Contrairement à Pittsburgh.
PRINCIPALES STATS
Pittsburgh Steelers
287 yards
23 first downs
2 pertes de balle
2 sacks
B.Roethlisberger: 133 yards (10 sur 19), 0 TD, 1 interception, 35.5 de rating
R.Mendenhall: 121 yards en 27 courses, 1 TD
H.Miller: 38 yards en 2 réceptions
New York Jets
289 yards
19 first downs
1 perte de balle
2 sacks
M.Sanchez: 233 yards (20 sur 33), 2 TD, 0 interception, 1 fumble, 102.2 de rating
S.Greene: 52 yards en 9 courses
D.Keller: 64 yards en 8 réceptions
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2011 NFL Playoffs Pittsburgh Steelers Ben Roethlisberger

Crédit: Reuters

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