Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

60 ans, 60 matches : le Top des clubs français en Coupe d'Europe (50e-46e place)

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 20/10/2015 à 00:21 GMT+2

A l'occasion du 60e anniversaire de la Coupe d'Europe, nous vous proposons de découvrir notre classement des 60 gros coups réussis par les clubs français sur la scène continentale. 60 matches comme autant de souvenirs, plus ou moins lointains. Troisième volet ce mardi avec les rencontres classées de la 50e à la 46e place.

Bologne - OM, demi-finale retour de la Coupe UEFA 1999.

Crédit: Panoramic

50. BOLOGNE – MARSEILLE : 3 finales en 8 ans pour l'OM

Compétition : Coupe UEFA
Date : 20 avril 1999
Tour : Demi-finale retour
Résultat : Bologne - Marseille : 1-1
  • Le contexte : En course pour réussir le doublé championnat - Coupe de l'UEFA, l'OM débarque à Bologne sans avance, ni retard, après le 0-0 de l'aller, en demi-finale retour.
  • Le match : Apre, accroché et sur le fil. Comme une bonne vieille rencontre de Coupe d'Europe. Sur la pelouse de Bologne, Marseille n'est pas loin de prendre la marée. Parce que les Italiens ouvrent le score rapidement, par Paramatti (18e), et que les Phocéens n'arrivent pas à bouger les locaux. Le temps passe, encore et encore, et l'OM file vers l'élimination.
  • Le héros : Laurent Blanc. What else ? Le capitaine de l'OM ne tremble jamais. Deux penalties pour le prix d'un envoient les Marseillais en finale. Sur la lignée d'une saison accomplie, le libéro des Bleus réussit une prestation de qualité. Il passera à côté de sa finale. Tellement injuste.
  • Pourquoi c'est marquant : Parce que l'OM a décroché en Emilie-Romagne sa place pour une troisième finale de Coupe d'Europe. Un record pour un club français. Et tout ça en huit petites années.
picture

Ravanelli et Blanc font des mamours après la qualification de l'OM contre Bologne en 1999

Crédit: Panoramic

49. AUXERRE – AC MILAN : Le 1er exploit de l'AJA

Compétition : Coupe UEFA
Date : 18 septembre 1985
Tour : 32e de finale aller
Résultat : Auxerre - AC Milan 3-1
  • Le contexte : Au bord de la faillite un an plus tôt, l'AC Milan revient en cet automne 1985 sur la scène européenne, qu'Auxerre, dont ce n'est que la deuxième participation, découvre à peine. L'AJA est une équipe toute jeune, mais regorge de noms qui finiront tous en équipe de France, de Ferreri à Boli, de Martini à Vahirua.
  • Le match : Complètement fou. Deux penalties ratés, un de chaque côté, et malgré tout quatre buts. Lorsque Virdis ouvre le score au bout de 3 minutes, on se dit que l'AJA va passer une longue et dure soirée. Mais non. C'est le Milan qui boit la tasse, concédant trois buts sur un doublé de Grande et un contre supersonique conclu par Danio, dans une ambiance comme seule la Coupe d'Europe peut en offrir, transformant un cadre champêtre en incontrôlable volcan.
  • Le héros : Patrice Garande. Il avait tout pour être le grand attaquant du football français pendant une décennie. Ses années auxerroises resteront sans doute ses plus épanouies. Ce soir-là, Garande connait une de ses heures de gloire en signant un doublé face au Milan.
  • Pourquoi c'est marquant : Le premier grand exploit de l'histoire européenne de l'AJ Auxerre. Certes, sans lendemain, puisque les Rossoneri s'imposeront 3-0 au retour. Certes aussi, le Milan de 1986 n'était pas encore devenu l'ogre du football européen qu'il serait 2-3 ans plus tard après le rachat du club par Berlusconi. Mais c'était un grand nom. Avec des grands noms : Baresi, Evani, Tassotti, les Anglais Hateley et Wilkins et un jeune homme de 17 ans nommé Paolo Maldini, qui disputait là le premier de ses 159 matches européens.

48. FEYENOORD – MONACO : L'ASM en résistance

Compétition : Coupe des Coupes
Date : 15 avril 1992
Tour : Demi-finale retour
Résultat : Feyenoord - Monaco 2-2
  • Le contexte : Comme en 1990, Monaco se hisse en demi-finale de la Coupe des coupes, après avoir sorti la Roma. Accrochée à domicile par le Feyenoord Rotterdam à l'aller (1-1), l'équipe d'Arsène Wenger est condamnée à sortir un grand match et un gros combat dans l'enfer du De Kuip Stadium.
  • Le match : D'abord, ce match, personne ne l'a vu en direct. Pour une sombre histoire de surenchère de droits TV, la diffusion avait, au dernier moment, été annulée. Ceux qui ont l'âge de s'en souvenir ont donc suivi cette demi-finale retour à l'ancienne, l'oreille collée à la radio. Et suivre une rencontre aussi tendue dans ces conditions, c'est stressant. Pourtant, Monaco a longtemps passé une soirée tranquille. L'ouverture du score de George Weah à la demi-heure de jeu, puis le deuxième but de Rui Barros, juste après la reprise, place l'ASM dans des conditions idéales. Puis viendra le temps de la crispation. Légère, avec la réduction du score de Witschge, puis franche avec l'égalisation de Damaschin à la 87e minute. Mais le 3e but, qui aurait été celui de l'élimination, ne viendra jamais.
  • Le héros : Rui Barros. Le tout petit attaquant portugais formait un duo formidable et complémentaire avec George Weah. Au De Kuip Stadium, l'ancien joueur de la Juve est passeur sur le premier but avant d'inscrire le second… de la tête.
  • Pourquoi c'est marquant : Après, Reims, Saint-Etienne, Bastia et Marseille, Monaco devenait le (e club français à accéder à une finale de Coupe d'Europe. C'est peu dire que l'ASM n'allait pas la savourer. Le lendemain du drame de Furiani, dans un Estadio de la Luz désert ou presque, Monaco s'inclinera 2-0 face au Werder Brême.

47. SAINT-ÉTIENNE - PSV : La dernière symphonie verte

Compétition : Coupe de l'UEFA
Date : 7 novembre 1979
Tour : 16e de finale retour
Résultat : Saint-Etienne - PSV : 6-0
  • Le contexte : Saint-Etienne n'est plus dans ses vertes années et se contente désormais de la Coupe de l’UEFA. A l'aller au Philips Stadion, les hommes de Robert Herbin n'ont pas existé, balayé par les Néerlandais (2-0), lauréats de la C3 un an plus tôt. Les Verts, 3es de Division 1 la saison passée et très moyens en ce début d’exercice, sont moins flamboyants que leurs prédécesseurs et leur avenir en Europe semble déjà s'inscrire en pointillés. D'autant que Rocheteau, en béquilles, a pris place en tribunes.
  • Le match : En cinq minutes, le match est bouclé. L'épopée des Verts est déjà lointaine mais la magie de Geoffroy-Guichard opère toujours. Larios (3e), Platini (4e) et Santini (5e) tuent la rencontre en moins de temps qu'il en faut pour le croire. Même pendant leurs heures de gloires, les Verts n'avaient jamais broyé une référence européenne avec une telle violence. 6-0 au final pour une démonstration dans les grandes largeurs ponctuée, comme un symbole, par un penalty de l'idole batave, Johnny Rep. Le PSV de Kees Rijvers est haché menu.
  • Le héros : Michel Platini. Le meneur des Verts ne devait pas fouler la pelouse. Convalescent, il a longtemps fait planer le doute, bien aidé par un Robert Herbin malicieux. Au final, deux buts : une reprise sèche et un coup franc aux 25 mètres, un classique. Platini n'aura pas vécu beaucoup de grandes soirées européennes avec le maillot vert mais celle-ci restera gravée.
  • Pourquoi c'est marquant : Parce qu'il s'agit du dernier grand moment marquant des Verts en Coupe d'Europe, chez eux, à Geoffroy-Guichard. Une soirée qui ravive les souvenirs mais n'aura pas de lendemain. "La plus belle de toutes nos victoires", confiera Roger Rocher, leur président.

46. ARSENAL - LENS : Wembley, terre nordiste

Compétition : Ligue des champions
Date : 25 novembre 1998
Tour : Phase de poule
Résultat : Arsenal - Lens : 0-1
  • Le contexte : Adversaire de prestige et cadre exceptionnel. Voilà le topo de cet Arsenal-Lens lors de l'avant-dernière journée de la phase de poules. Les Sang et Or ne sont pas au mieux en championnat. Et Arsenal, sans Vieira ou Bergkamp, est annoncé moribond. Mais le match va s'avérer superbe.
  • Le match : De la 1re à la dernière minute, les Lensois, galvanisés par ce contexte particulier, vont se montrer à la hauteur du lieu, de leur hôte et de l'évènement. Beaucoup de jeu, énormément d'occasions des deux côtés (ah les vendanges de Pascal Nouma…) et, à la 72e minute, le seul but du match, celui de l'exploit, signé Mika Debève, oublié au second poteau par Tony Adams et ses potes. Seule ombre au tableau de cette soirée magique, l'expulsion injuste de Tony Vairelles, provoquée par la fourberie de Lee Dixon. Mais pas de quoi gâcher le bonheur nordiste.
  • Le héros : Il y a le choix. Mais on retiendra notamment la performance héroïque de Guillaume Warmuz, rempart infranchissable dans le but lensois. Anelka et les autres auraient pu jouer huit heures sans trouver l'ouverture, tant le portier nordiste s'est montré impérial.
  • Pourquoi c'est marquant : Parce que c'est Wembley. Jouer, et gagner un match de Ligue des champions dans ce stade aussi mythique, ça n'a pas de prix. Les 7500 (!) Lensois qui avaient opéré le court déplacement à Londres ne l'oublieront jamais. Eux aussi ont gagné leur match, face aux 70000 supporters des Gunners.
picture

Arsenal - Lens à Wembley en 1998

Crédit: Imago

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité