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Alan Shearer : "Il faut être certain que le football n'est pas un sport qui tue"

ParAFP

Mis à jour 08/11/2017 à 18:47 GMT+1

La légende de l'équipe d'Angleterre et de Newcastle Alan Shearer a confié craindre pour sa santé, en raison des nombreuses têtes réalisées durant sa carrière, après avoir pratiqué une batterie d'examens, a-t-il confié mercredi dans la presse anglaise.

Alan Shearer

Crédit: Getty Images

Les fans de Newcastle retiennent leur souffle. En effet, Alan Shearer, légende vivante du club, s'est montré très inquiet pour sa santé... "Les résultats des examens sont plutôt angoissants. J'ai une mémoire effroyable, je ne sais pas si c'est parce que je n'écoute pas, mais j'ai vraiment une mémoire très faible", a déclaré l'ancien attaquant (47 ans) au Daily Mirror. "Quand vous devenez joueur de foot professionnel, vous vous attendez, plus tard dans votre vie, à avoir les problèmes de dos, genou ou cheville que je rencontre. Mais jamais je n'ai pensé que le football pouvait être lié à des maladies du cerveau", a-t-il ajouté
"C'est pour ça que des recherches doivent être faites", a plaidé celui qui a marqué 260 buts en 18 saisons de Premier League, arguant que les "autorités" du football avait été "réticentes à chercher des réponses". "Pour chaque but que j'ai marqué de la tête, j'en ai réalisé mille à l'entraînement. Cela me met donc en danger s'il y a un lien" entre têtes et problèmes au cerveau, a-t-il estimé. "C'est un sport dur, c'est un sport brillant, mais il faut être certain que ce n'est pas un jeu qui tue", a-t-il dit.
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Alan Shearer of Newcastle celebrates after scoring the second goal during the Blackburn Rovers v Newcastle United FA Cup 5th round cup tie at Ewood Park

Crédit: Getty Images

En février, une étude réalisée au Royaume-Uni par l'University College London Hospital et l'Hôpital national britannique de neurologie et neurochirurgie, avait montré que les risques pour les footballeurs de contracter une maladie neurologique pouvant provoquer une démence, sont plus élevés que pour le commun des mortels. En septembre 2016, une étude de l'université écossaise de Stirling, démontrait, elle, que le jeu de tête en football pouvait avoir un impact significatif sur les fonctions de la mémoire et du cerveau. En mai, la Fédération anglaise avait autorisé l'ouverture d'une étude sur les possibles liens entre le jeu de tête et les lésions cérébrales.
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