Ballon d'Or 2013 : la pré-liste d'Eurosport, numéro 26, Arjen Robben

Entre blessures et faible utilisation par Jupp Heynckes les mois précédents, Arjen Robben n’a effectué qu’à partir de février son réel retour au sein de l’équipe bavaroise. Avec la blessure de Toni Kroos début avril, il a obtenu une place de titulaire qu’il n’avait pas vraiment conquise à la régulière, étant trop inconstant. Mais il a très bien profité de cette aubaine. Buteur lors de chaque demi-finale de Ligue des champions, le Batave a été le héros de la finale, après avoir longtemps échoué à marquer lors de cette dernière étape vers les sommets de l’Europe. Il a pleinement profité du triplé du Bayern, avec la Bundesliga et la coupe nationale, pour garnir son palmarès.

Robben n’a pas lié une grande histoire d’amour avec le Ballon d’Or. Il n’est apparu qu’une seule année dans le classement, c’était en 2010 avec une 14e place. L’ailier néerlandais restait sur une finale de Coupe du monde avec sa sélection. Il était aussi finaliste malheureux de la C1 avec le Bayern, mais avait décroché le doublé coupe-championnat. En 2005 et 2006, les années de ses deux titres de champion d’Angleterre avec Chelsea, il figurait parmi les 50 sélectionnés, mais n’avait hérité d’aucun vote.

Avec l’arrivée de Pep Guardiola pour la saison prochaine, le départ de Robben était régulièrement annoncé dans les médias, qui prêtaient au coach espagnol le désir de faire confiance à d’autres joueurs à ce poste. Il a été envoyé en Turquie, en Angleterre ou en Italie. Mais le joueur, lui, veut rester en Bavière pour participer à une nouvelle aventure qui pourrait confirmer la domination munichoise sur la scène européenne.

A 100% de ses moyens, Robben a un côté irrésistible qui fait de lui un candidat en puissance au Ballon d'Or. Mais son jeu, sa fragilité physique et sa personnalité semblent appeler naturellement à l'inconstance. Sauf fin de saison tonitruante, il devrait encore rester en marge du Top 10, malgré la réussite de sa finale.