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Ronaldo, Neuer, Di Maria, Messi : Le Ballon d’or, ils sont douze à pouvoir encore y prétendre

Geoffrey Steines

Mis à jour 10/09/2014 à 11:00 GMT+2

A trois mois du vote pour désigner le Ballon d’Or 2014, aucun favori ne se dégage. Ils sont une douzaine à pouvoir sérieusement y prétendre. Revue d’effectif.

Robben, Messi, Ronaldo, Neuer, Müller et Di Maria sont des prétendants au Ballon d'or

Crédit: Eurosport

Gareth Bale (Real Madrid, pays de Galles)

  • Son année 2014 en club : Arrivé au Real Madrid en provenance de Tottenham contre un montant estimé à 100 millions d’euros à l’été 2013, Gareth Bale a mis le temps avant d'appréhender son nouveau statut. D’abord freiné par les blessures, le Gallois a fini par trouver sa place. Il a bouclé l'exercice avec quinze buts et douze passes décisives en Liga sur l’ensemble de la saison. Il a marqué le but de la victoire de la finale de Coupe du Roi face au FC Barcelone (2-1 ap), puis celui du succès en finale de Ligue des champions face à l’Atlético Madrid (4-1 ap). Une première réussie avec le Real.
  • Sa Coupe du monde : Non qualifié
  • Son début de saison : À l’image du Real Madrid, qui a connu un départ poussif avec une défaite en Supercoupe d’Espagne face à l’Atlético Madrid (1-1, 0-1), Gareth Bale n’a pas vraiment brillé pour l’instant. Son seul but en Liga, il l’a inscrit lors de la défaite des Merengue sur la pelouse de la Real Sociedad (4-2). En sélection c’est une autre histoire. Engagé dans les éliminatoires de l’Euro 2016 avec le pays de Galles, il a sorti son équipe de l’ornière pour le premier match en Andorre en inscrivant un doublé (1-2), dont un superbe coup-franc en fin de rencontre.
  • Notre avis : La faiblesse de la sélection galloise est un frein évident pour Bale, surtout sur une année de Coupe du monde. Même sans cela, ses performances en club, où il est toujours éclipsé par Cristiano Ronaldo, n’en font pas un candidat crédible au Ballon d’Or 2014.
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Gareth Bale (Real Madrid), poursuivi par Guilherme Siqueira (Atlético), lors de la finale aller de la Supercoupe d'Espagne 2014.

Crédit: Panoramic

Diego Costa (Atlético Madrid puis Chelsea, Espagne)

  • Son année 2014 en club : Diego Costa a tout écrasé tout sur son passage en 2014. Il a terminé avec 36 buts toutes compétitions confondues et participé grandement à l’immense saison de son équipe (titre en Liga et finale de Ligue des champions). Mais il a tiré la langue à partir du mois d’avril. La faute à une blessure tenace à la cuisse droite, l’obligeant à sortir très tôt lors de la dernière journée de Liga et en finale de la C1. Un crève-cœur.
  • Sa Coupe du monde : Contraint d’écourter sa préparation, Diego Costa a débarqué avec une étiquette très lourde à porter : celle du joueur qui a préféré disputer un Mondial au Brésil avec l’Espagne plutôt qu’avec les Auriverde. Dans ce contexte, et au sein d’une Roja où il n'a pas trouvé sa place, il a traversé le tournoi comme une ombre. Il s'est seulement mis en évidence en provoquant un penalty face aux Pays-Bas avant l’élimination précoce de sa sélection.
  • Son début de saison : Parti à Chelsea, Diego Costa s’éclate sous la conduite de José Mourinho avec quatre buts en trois journées et des Blues au sommet de la Premier League. Avec l’Espagne, ce n’est toujours pas ça. Il a été indigent contre les Bleus au Stade de France (1-0) et a quitté la Roja sur blessure avant la fin du rassemblement. Quand ça ne veut pas…
  • Notre avis : Le parcours incroyable de l’Atlético mériterait d’être récompensé et son départ canon avec Chelsea regorge de promesses. Son Mondial catastrophique plombe ses chances.
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Diego Costa sous le maillot de l'Atlético Madrid

Crédit: Panoramic

Angel Di Maria (Real Madrid, Argentine)

  • Son année 2014 en club : Un sans-faute, ou presque. Replacé en milieu relayeur par Carlo Ancelotti, Di Maria s’y est pleinement épanoui. Sans affoler les chiffres (onze buts et vingt-six passes décisives toutes compétitions confondues, tout de même), Di Maria a pris sa part dans les succès de son équipe. Il a ouvert le score en finale de la Coupe du Roi contre le Barça (2-1 ap) et été logiquement désigné meilleur joueur de la finale de la Ligue des champions face à l’Atlético Madrid (4-1 ap). Bref, du quasi parfait.
  • Sa Coupe du monde : Il est monté en puissance au fil des rencontres et a envoyé l’Argentine en quart de finale d’un geste plein de sang-froid face à la Suisse (1-0 ap). Mais son Mondial s'est arrêté quelques jours plus tard, ses adducteurs le lâchant contre la Belgique (1-0). Il a beaucoup manqué à l’Albiceleste face à l’Allemagne (0-1 ap).
  • Son début de saison : Di Maria a vécu un été mouvementé. Refusant de prolonger son contrat avec le Real Madrid, il a cherché une porte de sortie et signé à Manchester United. Pour sa première avec les Red Devils, il a déjà séduit. Dans la foulée, avec sa sélection, il a fait exploser quasiment à lui seul l’Allemagne en amical (4-2), avec trois passes décisives et un but magnifique.
  • Notre avis : Certainement le joueur le plus constant sur l’année 2014. Sauf que son physique l’a lâché au plus mauvais moment, aussi bien pour l’Argentine que dans sa quête du Ballon d’Or.
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Angel Di Maria (Real Madrid)

Crédit: Panoramic

Philipp Lahm (Bayern Munich, Allemagne)

  • Son année 2014 en club : C’est l’histoire d’un joueur utilisé un peu partout par Pep Guardiola. Repositionné dans le cœur du jeu, Lahm a alterné entre le milieu de terrain et le côté droit de la défense. C'est comme latéral qu'il a délivré deux passes décisives face à Arsenal en huitième de finale aller de la Ligue des champions (2-0). Son seul fait d’arme, ou presque, dans une deuxième partie de saison sans saveur pour les Bavarois. Jusqu’à leur succès face à Dortmund en finale de la Coupe d’Allemagne (2-0 ap).
  • Sa Coupe du monde : Rebelote. Joachim Löw a choisi de maintenir Lahm devant la défense. Le capitaine de la Mannschaft fut timide, jusqu’à son repositionnement comme latéral à partir des quarts de finale. Dès lors, il s'est libéré, a donné deux passes décisives contre le Brésil en demi-finale (7-1) et est redevenu ce membre si influent de la sélection jusqu'au sacre final.
  • Son début de saison : En quatre matches avec le Bayern, Lahm en a débuté deux au milieu et deux sur le côté. Cela pourrait encore être l’histoire de sa saison.
  • Notre avis : Pour sa carrière, sa régularité au plus haut niveau depuis une décennie, sa polyvalence et son titre mondial, Lahm ne volerait pas son Ballon d’Or. Mais sa faible notoriété et son positionnement semblent des freins rédhibitoires.
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Kehrt der Nationalmannschaft den Rücken: Philipp Lahm

Crédit: Imago

Lionel Messi (FC Barcelone, Argentine)

  • Son année 2014 en club : Aucun trophée sur une année civile pour le Barça de Lionel Messi, ce n’était plus arrivé depuis 2008. L'Argentin a inscrit vingt buts sur la phase retour de la Liga (28 au final) mais ce fut insuffisant. Surtout, Messi a disparu de la circulation dans les matches décisifs : en quart de finale de C1 face à l’Atlético (1-1, 0-1), en finale de la Coupe du Roi contre le Real (2-1 ap) ou lors de la dernière journée de Liga face aux Colchoneros (1-1).
  • Sa Coupe du monde : Jusqu’aux quarts de finale, Messi s’est occupé de tout pour l’Argentine, que ce soit ses buts contre la Bosnie-Herzégovine (2-1), l’Iran (1-0) et le Nigeria (3-2) ou sa percée lumineuse avant de servir Angel Di Maria face à la Suisse (1-0 ap). Mais comme avec le Barça, Messi s’est éteint au fil des tours à l'image de sa finale décevante contre l’Allemagne (0-1 ap). Elu meilleur joueur du tournoi à la surprise quasi générale, le Blaugrana a laissé une impression mitigée.
  • Son début de saison : Avec un doublé contre Elche (3-0) et une passe décisive face à Villarreal (0-1), Messi n'a pas tardé pas à retrouver son rythme de croisière.
  • Notre avis : Sur le plan statistique, il fait une année irréprochable. Mais son influence déclinante dans les grands matches et son palmarès vierge entament ses chances de remporter le trophée.
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Lionel Messi n'a pas su porter l'Argentine jusqu'au titre

Crédit: AFP

Thomas Müller (Bayern Munich, Allemagne)

  • Son année 2014 en club : Habituellement si régulier dans ses performances, Thomas Müller s'est transformé en intermittent du spectacle. Il n’a influé que trop peu sur les résultats de son club au cours de la deuxième partie de saison. Il a marqué un seul petit but sur ses neuf dernières apparitions en Bundesliga et peiné autant en Ligue des champions (deux réalisations sur la phase à élimination directe). Il a sauvé sa fin de saison en inscrivant le but du break en finale de la Coupe d’Allemagne contre le Borussia Dortmund (2-0).
  • Sa Coupe du monde : De tous les joueurs offensifs de l’Allemagne, Müller fut incontestablement le plus étincelant durant la campagne victorieuse de la Mannschaft. Il a bouclé le tournoi avec cinq réalisations et trois passes décisives au compteur. Ce qui en a fait, dans les chiffres, le joueur le plus influent du Mondial, à égalité avec James Rodriguez.
  • Son début de saison : Müller est dans le tempo. Il a planté contre Wolfsburg (2-1) et claqué un doublé face à l’Ecosse dimanche avec l'Allemagne (2-1). Si le Bayern et la Mannschaft cherchaient une rampe de lancement, ils l’ont trouvé.
  • Notre avis : Sa Coupe du monde plaide largement sa cause, même si son manque de charisme et son style abrupte continuent de susciter du scepticisme.
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Omar Gonzalez tente de retenir Thomas Müller. Mais l'attaquant du Bayern finira par donner la victoire à l'Allemagne face aux Etats-Unis.

Crédit: AFP

Manuel Neuer (Bayern Munich, Allemagne)

  • Son année 2014 en club : Impérial sur la première partie de saison, le gardien du Bayern Munich a décliné au fil des semaines, à l’image de son club. Pour preuve, il a complété seulement six clean-sheets sur ses dix-huit derniers matches de championnat, contre neuf lors de ses seize premières sorties. Il a laissé transparaitre des signes de fébrilité jusqu’au naufrage face au Real Madrid en demi-finale retour de Ligue des champions (0-4).
  • Sa Coupe du monde : Un mur, tout simplement. Neuer s'est montré décisif dans les matches à élimination directe. Il a porté la Mannschaft sur ses épaules pendant une heure face à l’Algérie en huitième (2-1 a.p.) et écœuré un à un les attaquants français au tour suivant (1-0). Il a influé sur le jeu de son équipe comme rarement un gardien l’avait fait avec un positionnement de libero qui lui a donné d’immenses responsabilités.
  • Son début de saison : Encore sur son nuage, Neuer a peiné à se remettre la tête à l’endroit. En six matches toutes compétitions confondues, il a encaissé dix buts, sans réussir le moindre clean-sheet.
  • Notre avis : Son immense influence sur la Mannschaft pendant le Mondial lui vaudrait l’honneur de devenir le deuxième gardien à décrocher le Ballon d’or après Lev Yachine en 1963. Mais son année en club est pour l’instant relativement quelconque.
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Manuel Neuer im Luftduell mit Gonzalo Higuain

Crédit: AFP

Neymar (FC Barcelone, Brésil)

  • Son année 2014 en club : Débarqué à Barcelone en provenance de Santos à l’été 2013, Neymar a dû s’intégrer dans une ligne offensive où Lionel Messi règne en maître. Un contexte difficile pour l’attaquant brésilien. Les blessures à répétition du quadruple Ballon d’or lui ont un peu facilité la tâche. Mais ça n’a pas suffi. Auteur de neuf buts en 26 matches de Liga sur l’ensemble de la saison, Neymar n’a pas explosé avec le Barça.
  • Sa Coupe du monde : Le Brésil sans Neymar n’était plus le Brésil. Quand l'attaquant auriverde s’est blessé au dos lors du quart de finale face à la Colombie (2-1), la Seleçao a perdu tout espoir (battue 7-1 par l’Allemagne en demi-finale puis par les Pays-Bas 3-0 lors du match pour la troisième place). Avant cela, le Barcelonais avait inscrit quatre buts, un doublé face à la Croatie puis un autre contre le Cameroun, mais il avait surtout pris les clés du jeu de son équipe. Une belle Coupe du monde, qu’il n’a pas eu l’occasion de terminer.
  • Son début de saison : sérieusement blessé lors du Mondial, Neymar n’a pas encore vraiment débuté sa saison avec Barcelone. Le Brésilien n’a joué que trente minutes face à Villarreal (1-0). En sélection, il n’a pas traîné pour retrouver ses marques. La rencontre amicale face à la Colombie (1-0) avait tout d’une revanche pour lui. Il a offert la victoire au Brésil en marquant le seul but du match à la 82e minute.
  • Notre avis : S’il avait pu porter le Brésil jusqu’au titre mondial, Neymar serait devenu un favori naturel pour le Ballon d’Or. Sa blessure a tout gâché et ses performances mitigées avec le Barça ne justifient pas une telle récompense.
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Neymar

Crédit: AFP

Sergio Ramos (Real Madrid, Espagne)

  • Son année 2014 en club : L’homme à tout faire du Real Madrid. Boss de la défense, Sergio Ramos (28 ans) a fait parler ses qualités de buteur en fin de saison avec trois buts consécutifs entre la 34e et la 36e journée de Liga puis, en Ligue des champions, où il a fait tomber le Bayern d’un doublé de la tête (4-0). Tout cela avant de récidiver en finale, délivrant le Real en égalisant face à l’Atlético au bout du temps additionnel (4-1 ap). L’un des deux buts les plus importants de l’année.
  • Sa Coupe du monde : A oublier. Jamais dans le bon tempo et visiblement à court de forme, il a erré comme une âme en peine au Brésil. C’est lui qui a été dépassé par les événements, et surtout par Arjen Robben, sur le cinquième but néerlandais lors de la claque reçue par la Roja pour son entrée en lice (5-1).
  • Son début de saison : Sur la lancée de son Mondial, il a affiché de vraies carences défensives, face à l’Atlético Madrid en Supercoupe d’Espagne (1-1, 1-0) ou contre la Real Sociedad en Liga (4-2). Il a du mal à retrouver son niveau.
  • Notre avis : Ses buts en Ligue des champions ont marqué les esprits. Mais ils ne suffiront certainement pas à masquer sa courbe de performance sinusoïdale.
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sergio ramos

Crédit: AFP

Arjen Robben (Bayern Munich, Pays-Bas)

  • Son année 2014 en club : Sur courant alternatif. Après un coup de chaud en mars (un triplé contre Schalke 04, puis deux passes décisives face à Wolfsburg), il a flanché sévèrement en championnat où Guardiola l'a utilisé avec parcimonie. Mais il est resté précieux dans les grandes affiches, en éliminant à lui seul Manchester United en quart retour de la C1 (3-1) en étant décisif en finale de la Coupe d'Allemagne face au Borussia Dortmund (2-0 ap).
  • Sa Coupe du monde : Le grand artisan de la troisième place des Pays-Bas, c’est lui. Inarrêtable contre l’Espagne (5-1), il a partagé la vedette avec Robin van Persie en début de tournoi, avant de s’imposer comme le danger offensif numéro 1 de la sélection néerlandaise. Il a terminé avec trois buts et une passe décisive sur le CV et provoqué le penalty de la qualification en huitième de finale face au Mexique (2-1). A son bilan, il manque peut-être une action d’envergure dans un match à élimination directe. L'ensemble reste excellent.
  • Son début de saison : Impliqué sur les deux buts du Bayern dès la première journée de Bundesliga face à Wolfsburg (2-1), Robben s'est blessé à une cheville à l’entraînement la semaine suivante. Il est indisponible depuis une quinzaine de jours.
  • Notre avis : Un bilan personnel très positif, mais l’ensemble parait insuffisant sur le plan collectif pour prétendre à la récompense individuelle suprême.
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Arjen Robben (Pays-Bas) face au Costa Rica

Crédit: AFP

James Rodriguez (Monaco puis Real Madrid, Colombie)

  • Son année 2014 en club : Bien, mais sans plus. Dans l’anonymat de la L1, James Rodriguez (23 ans) ne fut ni vraiment décevant, ni vraiment étincelant. Il a marqué sept buts sur la phase retour du championnat et donné quasiment autant de passes décisives (six). Il n'a pas porté l’ASM en Coupe de France, objectif principal de la deuxième partie de saison du club.
  • Sa Coupe du monde : Une partition sans fausse note. Buteur à chacun des matches de son équipe, James symbolise à lui seul la séduisante Colombie, irrésistible jusqu’à son quart de finale perdu face au Brésil (2-1). Il a pris les clés de son équipe avec un aplomb impressionnant et inscrit le but du tournoi en huitième face à l’Uruguay (2-0). Pour couronner un été où le monde a appris à prononcer James avec la jota.
  • Son début de saison : Acteur principal de l’un des transferts choc de l’été, l’envoyant au Real Madrid pour 85 millions d’euros, James Rodriguez a empoché de suite la Supercoupe d’Europe. Il a marqué dans la foulée pour sa toute première à Santiago Bernabeu avec son nouveau maillot. Depuis, c’est plus compliqué pour le natif de Cucuta.
  • Notre avis : Son Mondial est un chef d’œuvre individuel. Mais il a bien trop peu d’accomplissements collectifs à son actif pour prétendre viser le Ballon d’Or cette année.
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James Rodriguez

Crédit: Reuters

Cristiano Ronaldo (Real Madrid, Portugal)

  • Son année 2014 en club : Cristiano Ronaldo a gagné ce pourquoi le Real Madrid l'avait recruté, à savoir la Ligue des champions. Auteur d’un doublé en demi-finale retour face au Bayern (4-0), il n'a pas pesé sur la finale contre l’Atlético Madrid (4-1 ap). Mais ses dix-sept buts en C1 (record sur une saison) en font forcément un acteur majeur de ce triomphe. Il a également glané la Coupe du Roi aux dépens et encore dépassé la barre des trente buts en Liga (31 réalisations). Ses passages répétés à l’infirmerie ont fini par limiter son influence sur son équipe.
  • Sa Coupe du monde : Arrivé au Brésil à bout de forces après une saison éreintante avec le Real, Ronaldo y a trainé sa peine. Un caviar tardif contre les Etats-Unis et le but de la victoire (inutile) contre le Ghana ne suffisent pas à sauver un bilan forcément décevant.
  • Son début de saison : Comme à son habitude, Ronaldo a démarré tambour battant, avec un doublé lors de la Supercoupe d’Europe face au FC Séville (2-0) et un but dès la première journée de Liga. Mais son genou gauche, celui qui l’avait déjà handicapé pendant la préparation du Mondial, l'a stoppé dans son élan. Il est absent depuis le 25 août.
  • Notre avis : Son palmarès sur l’année en club et ses statistiques impressionnantes en Ligue des champions en font un candidat très crédible. Mais son Mondial raté pèse lourd.
(Article réalisé avec Florian Maussion)
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Le déception de Cristiano Ronaldo face au Ghana

Crédit: Panoramic

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