Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Barrages Mondial 2014 : Les 8 choses que raterez si vous ne vous intéressez qu’à Ukraine-France

Geoffrey Steines

Mis à jour 15/11/2013 à 19:57 GMT+1

Le duel Zlatan-Ronaldo, la Grèce 2.0, Niko Kovac, Reykjavik, les anciens : autant de raisons de s’intéresser aux barrages de la zone Europe ce vendredi.

Montage Barrages 16x9

Crédit: Eurosport

Le duel footballistique de l’année

Cristiano Ronaldo face à Zlatan Ibrahimovic. Depuis trois semaines et le tirage au sort des barrages dans la zone Euro, la planète football ne parle que de cette confrontation de haute volée. Le Portugal du Madrilène et la Suède du Parisien se disputeront leur billet pour le Mondial 2014 sur deux matches, avec match aller à Lisbonne ce vendredi. Pour situer le niveau de ce duel entre deux des cinq meilleurs joueurs du monde, il suffit de regarder les chiffres. Une statistique fournie par la FIFA retient en particulier l’attention : depuis la saison 2004/2005, Cristiano Ronaldo et Ibrahimovic totalisent 513 buts en championnat et en Ligue des champions - 304 (204 + 58) pour le Portugais, 209 (176 + 33) pour le Suédois. Que les filets se méfient, ça risque de trembler !
picture

Cristiano Ronaldo and Zlatan Ibrahimovic

Crédit: Eurosport

Une Grèce plus sexy qu’en 2004

Telle est la volonté de Fernando Santos, sélectionneur portugais de la Grèce depuis l’été 2012. Mais rassurez-vous, vous ne serez pas complètement dépaysés en la voyant jouer contre la Roumanie. Avec seulement quatre buts encaissés en dix matches lors des éliminatoires, elle possède la deuxième meilleure défense de la zone Europe, derrière l’Espagne, qui a disputé deux matches en moins. Mais ce bloc compact, le sélectionneur portugais Fernando Santos, nommé en 2012, tente de le faire évoluer vers un jeu davantage porté vers l’avant. Une mutation difficile. "Nous avons essayé de changer notre style, en insistant notamment sur le pressing et l'agressivité. Nous y sommes arrivés par moments, mais pas de manière régulière. Nous revenons souvent à ce que nous maîtrisons le mieux, c'est-à-dire la défense". Parait-il que c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe.
picture

Greece's Giorgos Kragounis (10) celebrates with teammates after scoring against Liechtenstein during their World Cup Group G qualifying soccer match at the Karaiskaki stadium in the port of Piraeus, near Athens, Tuesday, Oct. 15, 2013. (AP Photo/Thanassis

Crédit: Scanpix

Le dernier défi des anciens

En parlant de vieux pots, certains glorieux anciens sont tout proches de sortir la fin de carrière internationale rêvée, avec un voyage au Brésil l’été prochain pour y participer au Mondial. Giorgios Karagounis (Grèce, 36 ans), Bogdan Lobont (Roumanie, 35 ans), Anders Svensson (Suède, 37 ans), Josip Simunic (Croatie, 35 ans) ou encore Eidur Gudjohnsen (Islande, 35 ans) : autant de joueurs reconnus sur le continent européen qui songent à un ultime challenge à relever avec leur sélection nationale. L’attaquant islandais, ancien de Chelsea, du Barça ou de Monaco qui sévit désormais à Bruges, se verrait bien emmener son pays à la première grande compétition internationale de son histoire avant de raccrocher les crampons. Rien que ça…
picture

Gudjohnsen Bruges 2013

Crédit: Panoramic

Mitroglou, Mandzukic : les serial buteurs de sortie

Au-delà d’Ibrahimovic et de Cristiano Ronaldo, ils sont au moins deux attaquants à aborder ces barrages en pleine bourre. Konstantinos Mitroglou cartonne avec l’Olympiakos et avec sa sélection depuis le début de la saison. Le buteur de la sélection grecque, qui reste sur trois rencontres sans scorer avec son équipe nationale, a marqué vingt buts en autant de matches toutes compétitions confondues. Il reste même sur une série de quatorze réalisations sur ses huit dernières apparitions dans le championnat grec. Des chiffres exceptionnels, que le niveau de l’adversité oblige à relativiser. C’est moins le cas pour Mario Mandzukic. Auteur de dix buts sur ses quinze sorties avec le Bayern Munich, l’attaquant croate tient le rythme. Il en a planté cinq sur les six derniers matches du champion d’Europe en titre. Du travail bien fait.
picture

Mandzukic, Kroatien

Crédit: Eurosport

Bruma et William Carvalho, les nouvelles pépites portugaises

Tous deux originaires d’Afrique (de Guinée-Bissau pour le premier, d’Angola pour le second), Bruma et William Carvalho sont les deux curiosités de la liste portugaise pour le barrage contre la Suède. L’attaquant de Galatasaray (19 ans) sort d’un Mondial des moins de 20 ans très convaincant (cinq buts et deux passes décisives en quatre rencontres). Le milieu du Sporting Portugal (21 ans) est la révélation du début de saison en Liga Sagres, où il a été élu meilleur jeune en août puis en septembre. Passés pour toutes les sélections portugaises de jeunes, ils tiendront certainement un rôle mineur avec les A dans les jours à venir. A moins que les circonstances ne les mettent sur le devant de la scène plus rapidement que prévu.
picture

bruma, sporting lizbon

Crédit: AFP

La nouvelle tentative de Piturca le maudit

"J'ai qualifié l'équipe pour trois phases finales de l'Euro, mais jamais pour la Coupe du monde". La confession est signée Victor Piturca (57 ans), le sélectionneur roumain. Après avoir échoué dans la quête d’une qualification pour le Mondial, il souhaite enfin emmener son équipe au bout de son rêve. D’autant que la Roumanie n’a plus été présente à ce rendez-vous depuis 1998. Pour échapper à une nouvelle désillusion, elle devra se débarrasser de la Grèce en barrages. Un adversaire à "la portée" de sa formation, selon Piturca. Ambitieux pour l’avenir, le patron de la Tricolorii pense surtout au présent pour remplir son objectif principal. "Ce groupe a une marge de progression énorme. J'espère qu'il comptera un jour parmi les meilleurs en Europe et dans le monde. J'ai dû composer avec un changement de génération à chaque fois que j'ai pris en main la sélection. Il a fallu tout remettre à plat et reconstruire de zéro. La mayonnaise a enfin pris." Il est maintenant temps de conclure.
picture

FOOTBALL - 2011/2012 - Roumanie-France - Piturca

Crédit: AFP

Le bizutage de N.Kovac

Beaucoup de sélectionneurs ont connu des débuts plus confortables que ceux que s’apprêtent à affronter Niko Kovac ce jeudi. L’ancien capitaine de la Croatie a été nommé en catastrophe en octobre dernier, pour pallier la démission d’Igor Stimac. Boss des Espoirs au moment où la Fédération a choisi de faire appel à lui pour relancer une équipe talentueuse mais sans idée directrice, Kovac a déjà donné sa recette pour redonner confiance à son groupe et lui permettre de franchir le barrage face à l’Islande. "Rigueur", "organisation", "mouiller le maillot" : autant d’expressions qui reviennent régulièrement dans son discours volontariste. Ex-adjoint de Slaven Bilic sur le banc de la sélection, Kovac ne débarque pas en terre inconnue. Au contraire de ce pourra être Reykjavik pour la grande majorité de ses joueurs.
picture

Soll Kroatien zur WM führen: Niko Kovac

Crédit: Imago

Reykjavik, son stade champêtre et son climat glacial

Des conditions météorologiques extrêmes, voilà à quoi doivent s’attendre les Croates au moment de débarquer en Islande. Au moment du coup d’envoi du barrage aller vendredi à 19h00, les prévisions affichent une température de 3°C. Le taux d’humidité devrait avoisiner les 80% et la pluie devrait aussi être de la partie. Pour ne rien arranger, la pelouse du Laugardalsvöllur pourrait être gelée. Les Croates devront aussi s’attendre à une grosse ambiance dans ce stade champêtre, dont la capacité maximale est de 10 000 spectateurs. Les places ont toutes trouvé preneur en l’espace de trois heures à leur mise en vente. Il faut dire qu’une qualification au Mondial serait historique pour l’Islande. Avec ses 320 000 habitants, elle deviendrait le plus petit pays à participer à la grand-messe du football planétaire. Un record détenu actuellement par Trinidad-et-Tobago (1,3 million d’habitants).
picture

Stade Reykjavik

Crédit: DR

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité