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"On a tout en Guinée"

Eurosport
ParEurosport

Publié 26/01/2006 à 02:30 GMT+1

Avant d'affronter la Zambie pour une place en quart de finale, Mohamed Sylla explique que la Guinée a tout pour devenir un grand d'Afrique en prenant exemple sur la réussite de la Côte d'Ivoire ou du Cameroun. Le joueur du Celtic sait que son pays peut al

MOHAMED SYLLA, après la victoire sur l'Afrique du Sud, la Guinée a t-elle les moyens de voir loin dans cette CAN?
M. S. : En Guinée, on a tout pour réussir. On a des bons joueurs même s'ils n'évoluent pas dans des grands clubs. On a un bon groupe, assez jeune. Maintenant l'essentiel, c'est de jouer ensemble, de trouver une cohésion. Avec les joueurs que l'on a, on peut faire très mal quand on se décide à jouer.
Des joueurs comme Bangoura, Feindouno ou Balde....
M. S. : Oui, même si ce ne sont pas les individualités qui comptent. J'espère vraiment que c'est l'équipe qui va se mettre en avant. Ca ne sert à rien qu'un joueur ou deux brillent s'il n'y a pas de résultats au bout. Je souhaite vraiment que l'on aille loin dans cette compétition. J'ai vraiment confiance, nous avons le potentiel. Il faut tout mettre en oeuvre pour que tout se passe bien.
Il reste quand même un écart important avec des équipes comme le Cameroun ou la Côte d'Ivoire ?
M. S. : Il n'y a pas de gros calibre en Afrique, toutes les équipes se valent. Cela va peut être en choquer certains mais je pense que la différence se fait au niveau de l'organisation. Si des équipes comme le Cameroun, la Côte d'Ivoire ou la Tunisie réussissent aussi bien, c'est aussi une question d'organisation. Ce n'est pas uniquement du fait des joueurs.
C'est vraiment ce qui fait la différence ?
M. S. : Si on est bien organisé, si on forme un groupe, si on est tous ensemble, on ira loin. Voilà, c'est ça qui fait la différence. Une équipe peut compter les meilleurs joueurs du monde, si elle n'est pas organisée, s'il n'y a pas un minimum de sérieux, ça ne mène nulle part. Tu peux avoir une bonne équipe et des bons joueurs, si l'organisation est bidon, ça ne sert à rien.
C'est le palier que la Guinée doit franchir ?
M. S. : Moi je suis en équipe nationale depuis un bon moment déjà. Il y a des choses qui ont avancé mais il reste encore beaucoup à faire. On a déjà fait un grand pas en avant et j'espère que l'équipe va continuer à progresser. Il y a des jeunes qui poussent derrière et je sais qu'on peut encore mieux faire.
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