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"Pas de pression"

Eurosport
ParEurosport

Publié 20/01/2008 à 08:30 GMT+1

Avec la Guinée, Pascal Feindouno va disputer le match d'ouverture de la CAN face au pays organisateur, le Ghana. Sans aucune appréhension. Le capitaine de la sélection dirigée par Robert Nouzaret est confiant et espère même aller très loin cette année ave

PASCAL FEINDOUNO, vous allez disputer le match d'ouverture de la CAN face au Ghana, pays organisateur de la compétition. Que ressentez-vous ?
P. F. : C'est énorme ! Jouer le match d'ouverture de la Coupe d'Afrique des Nations, c'est beau. Tout le monde va regarder la rencontre mais on sait que cela va être difficile. Jouer face au pays organisateur est toujours difficile. Mais c'est comme ça. C'est le football. A mon avis, on n'aura pas la pression. Mais eux... peut-être.
Quel est votre but lors de cette édition de la CAN ? Le titre ?
P. F. : Pourquoi pas ? Deux fois de suite, nous nous sommes arrêtés en quarts de finale de la compétition. Cette fois, à mon avis, on doit viser une demi-finale. Mais pourquoi pas la finale ? En plus, nous avons les joueurs et l'équipe pour ça.
Dans cette équipe et plus précisement parmi les jeunes, y a-t-il le futur Pascal Feindouno ?
P. F. : Il y a en effet beaucoup de jeunes. Mais pas le futur Feindouno. Il y a peut-être mieux.
A ce sujet, vous avez monté un club qui s'appelle le FC Feindouno...
P. F. : La classe (rires). J'adore voir les jeunes jouer. C'est magnifique. J'apprends aussi. A chaque fois que je vais à Conakry, que ce soit en vacances ou après les matches de la sélection, on organise un match de gala. On joue entre nous. Des fois, je les regarde et ça me fait réfléchir. J'apprends beaucoup de gestes techniques.
Quel est l'objectif de cette école ? Former de futurs professionnels ?
P.F. : Oui, c'est de former de futurs pros. C'est important. Lorsque l'on entend : "tel joueur est parti en Europe, il venait de ton club", cela fait plaisir. Mais attention, cela reste un petit centre de formation.
Revenons à la Coupe d'Afrique des Nations 2008. Quels sont vos relations avec Robert Nouzaret, votre sélectionneur ?
P. F. : Avec le coach, cela se passe très bien. Lorsqu'il a un message à faire passer, il m'en parle et je fais passer cela aux autres.
Vous êtes le capitaine de la sélection. Qu'est ce que cela représente pour vous ?
P. F. : Etre capitaine, c'est déjà une marque de confiance. On m'a donné le brassard, ce n'est peut-être pas pour rien. Je ne suis pas le plus vieux de la sélection mais peut-être l'un des plus expérimentés de l'équipe de Guinée.
Vous êtes une personne assez joyeuse. Etre capitaine, cela oblige-t-il à être sérieux ?
P. F. : J'adore rigoler mais quand il faut être sérieux, je m'adapte. Il y a un temps pour tout.
Pendant la CAN, vous allez manquer à Saint-Etienne. Et rater certainement manquer le derby face à Lyon...
P. F. : Normalement, je ne serai pas là. Lyon, c'est une grosse cylindrée avec de bons joueurs. Le rêve de Saint-Etienne est de gagner contre Lyon. Pourquoi pas cette année en mon absence ?
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