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Claude Makélélé (PSG) : "J'aurais tendance à prendre une mitraillette"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 03/12/2012 à 20:03 GMT+1

Claude Makélélé, l'adjoint de Carlo Ancelotti au PSG, le confesse dans le JDD : ses méthodes n'auraient rien de bon dans la crise que le club traverse actuellement.

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Crédit: Eurosport

Après la défaite du PSG à Nice (2-1) samedi soir à l'occasion de la 15e journée de Ligue 1, Carlo Ancelotti s'est retrouvé sous les feux des projecteurs. Sur la sellette même pour certains, qui n'ont pas hésité à propager l'idée d'un remplacement par son adjoint, Claude Makélélé. A lire les propos de l'ancien international français, dans le Journal du dimanche, l'hypothèse n'est vraiment pas d'actualité. Pour de nombreuses (bonnes) raisons.
Tout d'abord, l'ancien milieu de terrain, âgé aujourd'hui de 39 ans, se souvient des circonstances qui lui ont permis d'envisager sa reconversion comme entraîneur, lorsque le technicien italien lui a proposé de le rejoindre. "C'était l'opportunité d'apprendre avec un entraîneur de grande renommée", explique-t-il, dans les colonnes de la publication dominicale. "Ancelotti est une référence en termes de management. J'observe. Je me nourris. Le diplôme, c'est juste pour avoir un acquis. Après, je verrai quel est mon avenir." En juin dernier, il a obtenu le BE 1 (brevet d'Etat de niveau 1), un préalable à deux années - au minimum - de formation pour passer le DEPF (diplôme d'entraîneur professionnel de football), qui lui permettra alors de diriger un groupe pro.
"Une dimension psychologique"
Bref, "Maké" n'a aucune possibilité de précipiter les choses. De toute façon, il sait que ce serait une erreur de voir trop vite calife à la place du calife. "Ce n'est pas mon objectif. Je suis encore jeune, je n'ai pas d'expérience", tranche-t-il. "Je découvre un nouveau rôle, assez difficile", poursuit-il, dans le JDD. "Quand on passe de l'autre côté, on voit les choses différemment. Déjà, on travaille plus… Et on doit mettre ses états d'âme de côté, prendre du recul, être humain. Il y a une dimension psychologique à intégrer, des mots à ne pas dire. Moi, j'aurais tendance à prendre une mitraillette et à tirer sur tout le monde. Manager un groupe comme le fait le coach, c'est presque du travail d'orfèvre."
Et d'assurer chacun de sa loyauté envers Carlo Ancelotti : "Dans le staff, on a chacun notre rôle afin de mettre l'équipe dans les meilleures conditions". C'est exactement ce dont elle a besoin actuellement.
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