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Coca-Cola et McDonald's demandent à Sepp Blatter de démissionner... ce qu'il a refusé

ParAFP

Mis à jour 02/10/2015 à 23:39 GMT+2

Coca-Cola et McDonald's, deux des plus gros sponsors de la Fifa, plongée dans un vaste scandale de corruption, ont demandé vendredi à Sepp Blatter, le président de l'instance internationale de football, de démissionner "immédiatement". Une action qui est restée vaine.

Sepp Blatter ne veut pas démissionner de la présidence de la FIFA>

Crédit: Panoramic

"Pour le bien du jeu, la compagnie Coca-Cola demande au président de la Fifa, Joseph Blatter, de démissionner immédiatement afin qu'une procédure de réforme crédible et viable puisse sérieusement commencer". Ce n'est ni Platini, ni un autre ponte du football mondial qui en fait la demande expresse dans un communiqué, mais l'un des sponsors officiels de la FIFA : Coca-Cola.
"La Fifa a besoin d'une réforme globale et urgente et ceci ne peut être accompli qu'à travers une véritable approche indépendante", renchérit Coca-Cola. Avec le producteur de boissons non-alcoolisées, c'est McDonalds, un autre sponsor important de l'instance, qui s'est joint à cette réclamation. "Les événements des dernières semaines ont continué de ternir la réputation et diminué la confiance du public en son leadership", déplore de son côté le représentant du fast-food américain.
Blatter ne démissionnera pas
L'intéressé a fait savoir par la voix de son avocat qu'il ne démissionnerait pas dans l'immédiat. "Si Coca-Cola est un sponsor apprécié de la Fifa, M. Blatter est, malgré tout son respect, en désaccord avec sa position (...) Il ne démissionnera pas", a indiqué dans un communiqué son avocat, Richard Cullen.
Depuis le 27 mai et l'arrestation de plusieurs hauts responsables du football mondial dans un hôtel à Zurich (Suisse), sous l'impulsion de la justice américaine, sur fond de soupçons de corruption à grande échelle, la Fifa vit au rythme des révélations et des scandales.
M. Blatter, président démissionnaire, est visé personnellement depuis fin septembre par une procédure pénale suisse pour un versement présumé illégal de 2 millions de francs suisse (1,8 million d'euros) en faveur de Michel Platini, président de l'UEFA (fédération européenne de football) et favori jusqu'ici à sa succession. Le Valaisan, président de la Fifa depuis 1998, avait remis son mandat à disposition le 2 juin jusqu'à de nouvelles élections le 26 février.
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