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Avec ses Parisiens, le Brésil cherche encore la bonne formule en défense

Florian Maussion

Mis à jour 27/06/2015 à 15:14 GMT+2

COPA AMERICA – En trois matches de poule, Dunga n'a toujours pas trouvé le complément idéal à Miranda en défense centrale. Ni David Luiz ni Thiago Silva n'ont démontré qu'ils étaient au top de leur forme au Chili. Marquinhos reste un recours, comme toujours.

David Luiz, Thiago Silva et Marquinhos à l'entraînement avec le Brésil - Copa America 2015

Crédit: AFP

Le Brésil cherche toujours une défense. Un an après la Coupe du monde 2014, terminée sur un total de 10 buts encaissés lors des deux derniers matches (face à l'Allemagne 7-1 en demi-finale puis les Pays-Bas 3-0 pour la 3e place), la Seleçao peine encore à trouver la formule idéale pour son arrière garde. Si Miranda s'est installé, Dunga ne sait pas encore qui de Thiago Silva ou de David Luiz peut l'accompagner en charnière centrale. Et la phase de poule de la Copa America ne lui a pas vraiment apporté de solution, avant d'affronter le Paraguay samedi en quart de finale.
En tête du groupe C à l'issue de la phase de poule, non sans mal, la Seleçao a encaissé un but à chaque match depuis le début de la compétition. Les deux défenseurs Parisiens n'y sont pas étrangers. Préféré à l'ancien Milanais dans le onze de départ du Brésil pour la première rencontre face au Pérou (2-1), David Luiz n'a mis que trois minutes à montrer qu'il manquait cruellement de repères. Mis sous pression dans sa propre surface, il a obligé Jefferson à dégager en catastrophe sur Cuevas, qui n'a eu qu'à propulser le ballon dans les filets. Un raté sans grande conséquence pour le Brésil, vainqueur grâce à Neymar et Douglas Costa, mais qui a coûté cher au défenseur parisien.
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David Luiz avec le Brésil face au Pérou - Copa America 2015

Crédit: AFP

La solution Marquinhos?

Sur le banc au coup d'envoi des deux derniers matches de poule, David Luiz a laissé sa place à Thiago Silva. L'ancien capitaine de la Seleçao a fait à peine mieux. Très moyen face à la Colombie (0-1), il s’est relancé contre le Venezuela avant qu’une erreur tardive vienne ternir sa performance (2-1). Premier buteur du match d'une reprise du droit sous la barre sur un corner, "O Monstro" a été à l'origine de la réduction de l'écart en fin de rencontre. Auteur d'un tacle en retard sur Martinez à 18 mètres de son but, il a concédé un coup franc décisif pour les hommes de Noel Sanvicente. Repoussée de justesse par Jefferson, la frappe enroulée d'Arango a été reprise à bout portant par Fedor pour le but du 2-1.
De quoi donner des sueurs froides au sélectionneur auriverde au moment de composer son onze de départ pour le quart de finale face au Paraguay, qui, avec 4 buts, a marqué autant que le Brésil et l'Argentine lors de la phase de poule. S’il choisit de se passer de David Luiz et Thiago Silva, décidément bien en peine depuis un an, le sélectionneur a une dernière solution : Marquinhos, quatrième dans la hiérarchie des défenseurs centraux. Le joueur de 21 ans, qui n'a disputé que 14 minutes dans la compétition, souffre d'un manque d'expérience évident par rapport à ses coéquipiers. Sélectionnés à 5 reprises en équipe nationale, il n'a joué qu'un seul match dans la peau d'un titulaire (face à l'Équateur le 10 septembre dernier). Mais cette fois-là, il avait évolué aux côtés de Miranda et le Brésil n'avait pas encaissé de but (1-0).
S'il y a un coup à tenter pour solidifier la défense de la Seleçao, c'est peut être celui-là. Une certitude, en tout cas : il y aura un Parisien pour accompagner le joueur de l'Atlético Madrid samedi dans la charnière brésilienne.
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