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Des quatre prétendants, le Chili a tout bon jusqu'à présent

Eurosport
ParEurosport

Publié 29/06/2015 à 10:02 GMT+2

COPA AMERICA - Le Brésil et l'Uruguay sont éliminés mais le Chili, le Pérou et le Paraguay ont montré avoir des atouts pour perturber une Albiceleste peu conquérante dans sa poursuite d'un premier titre depuis 22 ans.

Charles Aranguiz, Eduardo Vargas et Angelo Henriquez lors de Chili - Bolivie en Copa America, le 19 juin 2015

Crédit: AFP

Le Chili est chez lui et il peut y croire

  • Opposé au Pérou dans la nuit de lundi à mardi (1h30)
Le match référence. Beaucoup ont retenu l'expulsion polémique d'Edinson Cavani, mais la victoire de la Roja sur l'Uruguay en quart a surtout prouvé que cette génération chilienne pouvait aller chercher son premier titre en Copa America. Même chez elle, la Roja laisse la pression sur ses adversaires. La Celeste en a fait les frais en quart de finale et a complètement craqué, finissant la rencontre à 9.
Le leader. Arturo Vidal serait un candidat tout désigné. Mais les performances de Jorge Valdivia (fraîchement recruté par Al Wahda, aux Émirats arabes unis) impressionnent depuis le début de la compétition. A 31 ans, il est le joueur que l’on attendait plus.
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Le "taureau" Jorge Valdivvia

Crédit: AFP

Faut-il y croire ? Jamais dans son histoire, le pays n’a remporté la Copa America. Le Chili a tout pour réparer cette erreur de l'histoire en 2015.A première vue, l’Argentine est l’adversaire le plus coriace de la Roja. Mais à Santiago, personne n’imagine autre chose qu’une victoire finale. Ce serait vécu comme un drame national et la fin d’une génération.
Chili - Copa America

Le Pérou redevient incontournable

Le match référence. Jusqu'à son quart de finale contre la Bolivie (3-1), difficile d'imaginer le Pérou en trouble-fête. Mais en quart de finale, Paolo Guerrero, auteur d’un triplé, et ses coéquipiers ont haussé leur niveau de jeu. Assez pour inquiéter le Chili sur ses terres ? En tout cas, ils n’ont aucune pression. Leur Copa America est déjà une réussite.
Le leader. Meilleur buteur de la Copa America 2011 (5 buts), deuxième de l’édition actuelle (3 buts) Paolo Guerrero est l'atout maître de la Blanquirroja. En quart de finale face à la Bolivie, l’attaquant est devenu le deuxième buteur de l’histoire du Pérou (24 buts) grâce à son triplé. Il n’est plus qu’à deux unités du record de Teofilo Cubillas.
Faut-il y croire ? En 2011, le Pérou avait buté sur l’Uruguay (0-2) en demi-finale. Les coéquipiers de Paolo Guerrero n’avaient pas été à la hauteur. Quatre ans plus tard, c’est une nouvelle occasion pour cette illustre nation de football de retrouver une finale qu’ils n’ont plus connu depuis 1975. Mais le Chili et l'Argentine apparaissent supérieurs.
Pérou - Copa America

L’Argentine pense toujours être la plus forte

  • Opposée au Paraguay dans la nuit de mardi à mercredi (1h30)
Le match référence. Sans briller jusqu’à présent, l’Argentine s’en sort. L’Albiceleste est loin de déployer tous ses talents offensifs mais elle a au moins su faire parler sa solidité mentale pour avancer dans cette compétition. C’était particulièrement vrai contre l’Uruguay : faux-pas interdit dès le deuxième match, victoire a minima (1-0).
Le leader. Javier Pastore séduit mais peine à se montrer efficace. Lionel Messi ? Pas mieux. Mais l’Argentine a trouvé un certain équilibre, au moins pour ne pas prendre de but. C’est naturellement autour de Javier Mascherano (115 sélections), qui évolue cette fois au milieu de terrain. Homme à tout faire, capitaine sans brassard.
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Argentina's forward Lionel Messi (R) gestures next to midfielder Javier Mascherano (L), forward Carlos Tevez (2-L) and forward Sergio Aguero during a training session in La Serena, Coquimbo, Chile on June 17, 2015 ahead of the Copa America Chile 2015 Goru

Crédit: AFP

Faut-il y croire ? L’Argentine ne séduit pas mais elle reste l’équipe numéro 1 sur le papier, talonnée par le Chili. Surprise par le Paraguay en ouverture, l’Albiceleste a resserré les boulons et on sent qu’il lui en reste sous la pédale. Il reste à libérer ce talent offensif pour remporter un premier titre depuis 1993.

Le Paraguay sait frustrer les gros

Le match référence. Les Paraguayens ont refait le coup de 2011 : sortir le Brésil en quart de finale, aux tirs au but. Les Guarani ont bien encaissé un but de Robinho mais ils ont globalement maîtrisé la Seleçao en se montrant très rigoureux. C’est ensuite leur force mentale qui a permis aux hommes de Ramon Angel Diaz de s’en sortir.
Le leader. 109 sélections, 38 ans, et l’expérience d’une finale de Copa America. Déjà capitaine du Paraguay lorsque les Guarani n’étaient tombés que face à l’Uruguay il y a quatre ans, Justo Villar est le guide paraguayen quand les talents offensifs (Barrios, Valdez, Santa Cruz) se font plus intermittents.
Faut-il y croire ? Sous la direction d’Angel Ramon Diaz, technicien rompu aux joutes sud-américaines, le Paraguay a montré qu’il avait les moyens d’embêter tous les gros : l’Argentine, l’Uruguay et le Brésil se sont déjà cassé les dents sur la résistance guarani. À confirmer lorsque le niveau va encore monter d’un cran.
L'équipe-type du Paraguay après les quarts de la Copa America
Loic Tanzi et Benoît Vittek
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