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CAN 2013 – Groupe A : L'Afrique du Sud et le Maroc dans un fauteuil ?

ParSharkfoot

Mis à jour 19/01/2013 à 11:50 GMT+1

L'Afrique du Sud, pays organisateur, et le Maroc font figure de favoris du groupe A de la CAN 2013 face à l'Angola et le Cap Vert.

FOOTBALL 2013 Maroc - Belhanda

Crédit: AFP

La Coupe d’Afrique des Nations est de retour. Un an seulement après la victoire surprise de la Zambie, les tacles fabuleux, les coups-franc puissants, et les dribbles chaloupés débarquent en Afrique du Sud. Pour éviter de nuire aux chances des équipes africaines en Coupe du Monde, la CAN s’organise donc maintenant toutes les années impaires. L’Afrique du Sud, après la Coupe du Monde 2010, se retrouve une nouvelle fois dans la peau du pays organisateur. Chaque jour, Sharkfoot décrypte  les groupes de cette CAN cuvée 2013 en commençant par le Groupe A.
L’AFRIQUE DU SUD N'A PAS LE DROIT A L'ERREUR
Lorsqu’elle avait accueilli la Coupe du Monde en 2010, la première en terres africaines, l’Afrique du Sud n’avait pas été ridicule. Au contraire, avec un nul face au Mexique, et une victoire de prestige face aux Bleus, les Bafanas-Bafanas n’étaient pas loin d’atteindre les huitièmes de finale. Trois ans plus tard, les supporters de l’équipe nationale nourrissent en revanche d’autres ambitions. A domicile, au sein d’un groupe abordable, l’Afrique du Sud, emmenée par la révélation 2010 Siphiwe Tshabalala, est attendue au tournant. Pour avoir trace d’un pays hôte éliminé dès le premier tour, il faut remonter à 1994*. Cela ferait assurément tâche.
Privée de Benny McCarthy (le meilleur buteur bafana a pris sa retraite internationale en 2011), et de son meilleur joueur Steven Pienaar, qui se consacre désormais à son club, Everton, la sélection Sud-Af ne semble pas disposer d’un groupe suffisamment talentueux pour accrocher une deuxième CAN à son palmarès. Attention néanmoins, leur seul et unique succès, les Bafanas l’avaient obtenu en 1996. En Afrique du Sud…
LE CAP-VERT, DEJA EN PLEIN REVE
Pour le Cabo-Verde, c’est une grande première. Présenté comme le petit poucet de la compétition, le Cap-Vert n’a pas froid aux yeux. Après une qualification héroïque face au Cameroun de Samuel Eto’o, les Cap-Verdiens disputeront le premier match de leur histoire en Coupe d’Afrique des Nations lors du match d’ouverture face au pays hôte, dans l’immense Soccer City de Johannesburg. La formation de Lucio Antunes n’a pas froid aux yeux. Le sélectionneur l’avoue sans peine, son seul rêve est de "passer le premier tour".
Le "petit-pays" de Césaria Evora (500 000 habitants) ne se présente pas en Afrique du Sud en victime expiatoire. Loin d’être tombés dans le groupe de la mort, les partenaires du tonique lillois Ryan Mendes feront figure de poil à gratter pour les autres formations. Hormis, Vozinha, le gardien de but, la majorité des Requins Bleus évoluent au Portugal (notamment un certain "Platini"), l’ancien colon, ou en France. Peu importe, l’archipel n’attend que le 19 janvier pour s’embraser.
LE MAROC VEUT SE REVEILLER
2012 est assurément une année à oublier  pour les Lions de l’Atlas. Sous la houlette du charismatique Eric Gérets, le Maroc avait connu une CAN 2012 proche du cauchemar.  Personne n’a oublié le fabuleux dernier quart d’heure gabonais, qui avait renversé le Maroc tout entier la saison dernière. Même Daniel Cousin avait participé à la fête. (3-2, alors que le Maroc menait 1-0 jusquà la 77e). Malgré un effectif de grande qualité, les joueurs de Gérets étaient sortis par la petite porte, après deux défaites.
Pour éviter un bis-repetita tragique pour le football marocain, la fédération a effectué des changements en profondeur. Exit Eric Gérets, c’est le local Rachid Taoussi qui dirigera les Lions durant la compétition. Il a affirmé son autorité en ne sélectionnant pas plusieurs joueurs cadres. Chamack, Taarabdt, Boussoufa, et Khardja regarderont la compétition à la télévision. Younès Belhanda aurait du être le dépositaire du jeu. Mais le joueur de Montpellier souffre d’une  "petite élongation". Résultat des courses, il sera sans doute trop juste pour débuter. Pas la meilleure des préparations pour une sélection en manque de confiance. Les espoirs du Maroc reposent donc sur le tandem El Arabi-El Hamdaoui, qui pourrait faire des ravages devant.
L’ANGOLA SANS FAIRE DE BRUIT
Les années passent, et l’Angola, sans faire de bruit, est toujours là. Pas la plus médiatique des équipes africaines, de par son absence de joueur à dimension internationale, l’ancienne colonie portugaise compense par un collectif bien huilé, et une régularité à toute épreuve. Sur les trois dernières éditions, dont celle de 2010 à domicile, l’Angola est sorti à deux reprises de son groupe, avant de s’incliner en quart. Mieux, entre 2008 et 2012, sur ses neuf matchs de groupe, les Palancas Negras n’en ont perdu qu’un seul.
Pour atteindre une nouvelle fois les quarts de finale, l’objectif avoué du pays, l’Angola pourra compter sur son goléador Manucho Goncalves. Neuf buts sur les trois dernières éditions, ca vous situe le bonhomme. C’est aussi et surtout le seul joueur angolais à évoluer dans un grand championnat européen, en Liga plus précisément. Le reste de la sélection Angolaise, sur le papier, ne semble pas effrayant. Trois éléments du club de Limassol, balayé en Europa League, et de nombreux joueurs du championnat local. Certes. Mais l’Angola n’en a cure, et  Gustavo Ferrin, le sélectionneur d’origine Uruguayenne, aimerait bien, pour sa première CAN, réussir son entrée en piste.
*A l’époque, il n’y avait que trois équipes par groupe, et la Tunisie n’était pas parvenue à se qualifier pour la deuxième phase. Depuis l’instauration de la CAN à 16 équipes en 1996, aucun pays hôte n’a été éliminé au premier tour.
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