Cheyrou : "On a les crocs"

B.C : Vous savez, notre qualification pour la finale de Coupe de la Ligue nous a donné les crocs. On a envie d’aller au bout dans chaque compétition. La Coupe de France, c’est un autre challenge. Les équipes qui jouent le maintien en championnat réussissent à gérer plutôt bien ces matches couperets. Elles peuvent un peu s’aérer l’esprit. Et ces formations subissent moins la pression qu’en championnat. Les joueurs se libèrent davantage.

B.C : Les données sont différentes. On doit d’abord se qualifier. C’est le plus important. En Coupe de la Ligue, on a réussi à passer sans faire des matches extraordinaires. Bien sûr, si on réalisé une performance du même niveau que face à Valenciennes, ce sera plus facile de gagner.

B.C : Ça faisait un moment que l’on attendait un match comme celui-là. On a vraiment pris beaucoup de plaisir. Tout le monde (spectateurs, téléspectateurs, joueurs) s’est régalé. Ce match est au-dessus de ce que l’on a pu voir depuis le début de saison. C’est encourageant pour la suite, ça prouve que l’on peut le faire. Il ne faut pas non plus s’enflammer. Il va falloir continuer, confirmer et surtout faire une série pour remonter au classement.

B.C : Mis à part cette rencontre, on traverse une bonne dynamique en cette année 2010. Il y a un bon état d’esprit. Cette équipe se construit. Après Montpellier, c’était dur de relever la tête. C’est dans les moments difficiles que l’on voit sur qui on peut compter. Mais on n’a rien lâché. On continue d’avancer.

B.C : Tout le monde s’est remis en question ce jour-là. C’est plus facile de le faire quand on perd. Tout le monde a compris que chacun devait apporter plus au collectif. Maintenant, faire de belles choses ensemble, c’est le ciment qui peut construire cette équipe.

B.C : Chaque semaine nous rend plus fort. On a besoin de jouer ensemble et de se trouver.

B.C : Non, au contraire, c’est un bonheur de jouer tous les trois jours. On a l’effectif pour bien gérer ça.

B.C : Bien sûr, l’équipe change souvent. C’est normal. Le plus important, c’est de pouvoir gagner tout en faisant tourner l’effectif. Dimanche, Niang, Hilton et Abriel étaient sur le banc contre Valenciennes. Ce sont pourtant des joueurs très utilisés depuis le début de la saison. Mais vu le rythme des matches, on a besoin de souffler.

B.C : J’ai espoir. Je pense que tout est possible. Bordeaux dispose de quelques jokers encore. Mais, on ne va rien lâcher.

B.C : Je ne veux pas parler d’Hatem. Cela va alimenter la polémique. On parle trop de lui. Laissez-le tranquille ! Pourquoi ne parlez-vous pas de Daouda Mbow ?