Angers gifle l'OM

Marseille s'était ménagé une entrée en douceur dans ces 32es de finale, profitant même du dos de Dussart, sous la pression de Marlet et Cheyrou, pour ouvrir la marque dès la 11e minute de jeu. Mais les Olympiens ne profitaient pas de leur bon départ et Angers imprimait son rythme à la rencontre, monopolisant même le ballon par moments.

Si Stassin n'avait trouvé que la base d'un poteau sur une frappe ras de terre en première période, les Angevins connaissaient une réussite logique autour de l'heure de jeu. Dussart rachetait son but contre-son-camp malheureux en mettant un terme à un cafouillage (1-1, 57e), puis Gourvennec, le Breton si prometteur qui perdit son allant lors de son passage à l'OM, donnait l'avantage aux siens sur une merveille de coup franc, de près de 25 mètres deux minutes plus tard (1-2, 59e). Ca tournait même à la balade quand Théreau reprenait victorieusement un centre astucieux de Cygan (1-3, 63e).

Frédéric Dehu réduisait bien le score, de la tête au coeur d'un cafouillage, mais c'était largement insuffisant pour l'OM, qui débute l'année en faisant étalage de ses manques.

Lyon n'a pas eu à forcer son talent pour s'imposer au stade Robert-Bobin d'Evry-Bondoufle face à Viry-Châtillon. Très en verve après ses vacances au Brésil, Juninho s'est signalé d'entrée par un coup franc sur la barre (8e) avant d'ouvrir le score sur un nouveau coup de pied arrêté (28e). Dominateurs, les Lyonnais se sont finalement mis à l'abri grâce à Nilmar, de la tête, suite à un service de Malouda (64e). Malgré un manque de réalisme criant, Lyon n'a pas manqué son premier match de l'année.

Attendu au tournant, le PSG a parfaitement négocié son match contre le "petit poucet" de ces 32es de finale, Langueux. Après un premier but de Texeira sur une frappe lointaine (4e), les Parisiens se sont mis à l'abri avec un doublé de Pauleta (23e, 29e). Vaillante, la formation bretonne a réduit le score par Briend (57e) avant d'encaisser trois nouveaux buts de Reinaldo (61e, 71e) et Vidament contre son camp (68e).

Dans l'un des chocs entre formations de l'élite, Bordeaux a logiquement pris le dessus sur Istres. Dominateurs dès le coup d'envoi, les Girondins ont d'abord manqué de réalisme par Chamakh (5e, 7e) avant de trouver l'ouverture grâce à l'éternel Lilian Laslandes, opportuniste sur un ballon mal dégagé par la défense provençale (23e). Malgré un léger mieux en deuxième période, Istres n'est jamais parvenu à se montrer dangereux et Jemmali, d'un coup de tête, a finalement scellé la victoire bordelaise en fin de match.

Privée de Cheyrou, Tainio et Kalou, Auxerre a connu toutes les peines du monde à se défaire de Calais, finaliste de la Coupe de France en 2000. Les Calaisiens ont pressé dès le coup d'envoi, butant sur une défense auxerroise pas franchement sereine. Contre le cours du jeu, les Bourguignons ont ouvert la marque par Gonzalez, à la suite d'une frappe contrée de Violeau. Malgré son enthousiasme, la formation calaisienne n'est jamais parvenue à égaliser.

En toute sérénité, Sochaux a pris la mesure de Bastiais timides mais qui auraient pu rencontrer la réussite en début de match. Les plus belles occasions étaient pourtant sochaliennes, avec notamment Santos en tout début de match, ou Piteau, intenable dans le premier acte. Mais en face, Nicolas Penneteau déployait tout son éventail de qualités et différait l'inéluctable. Il faudra un corner mal dégagé et un dégagement en catastrophe de Rocchi pour que la balle file au fond de ses filets (1-0, 45e). Abordée sur un rythme de croisière, la seconde période offrait quelques jolies occasions de part et d'autre sans que cela change quoi que ce soit.