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ParEurosport

Publié 21/04/2006 à 09:00 GMT+2

Quinze ans après, l'OM jouera une nouvelle finale de Coupe de France. Euphoriques et emmenés par un grand Ribéry, les Phocéens ont surclassé un Stade Rennais fort décevant (3-0). Le 29 avril, Marseille découvrira donc le Stade de France face au Paris Sain

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Crédit: Eurosport

MARSEILLE - RENNES : 3-0
Buts : Ribéry (1e), Taiwo (19e) et Niang (45e)
Equipe de coupes et de coups par excellence, l'Olympique de Marseille avait délaissé sa danseuse préférée depuis quinze longues années. Quinze ans que les Olympiens ne s'étaient plus invités en finale de la Coupe de France. Un laps de temps interminable que Franck Ribéry et ses copains ont comblé jeudi en trois coups de cuillère à pot face à une équipe rennaise fantomatique et complètement étouffée par l'envie, le savoir-faire et le talent d'un OM qui termine décidément très fort la saison. La semaine prochaine, les Marseillais fouleront la pelouse du Stade de France pour la première fois. Enfin.
Première période : L'OM explosif !
On peut le comprendre, l'attente était grande chez les supporters olympiens. Elle l'était tout autant chez les joueurs et notamment Franck Ribéry. Affamé, le Marseillais n'a pu attendre plus de dix-sept secondes pour ouvrir la marque. L'international Espoirs chipe le ballon des pieds de Bourillon. Entré dans la surface, il efface définitivement le défenseur breton d'un subtil crochet intérieur. Et termine le travail d'une petite balle piquée (1-0, 1e). L'OM a déjà un pied au Stade de France.
Dominateur, physiquement supérieur à Rennes, le club phocéen survole les débats. Et, servi par Ribéry, Pagis est à deux doigts de doubler la mise d'un coup de tête puissant repoussé in extremis par Isaksson (12e). Solide sur le coup, le Suédois est complètement dépassé quelques minutes plus tard sur un coup franc de Taiwo. A l'entrée de la surface, le Nigérian prend sa chance. Souvent imprécis cette saison, le latéral trouve cette fois le cadre. Le coup de canon éclate un mur rennais bien friable. L'OM s'envole (2-0, 19e).
Le Stade Rennais est à l'agonie. Laszlo Bölöni en reste sans voix. D'autant que Marseille et ses dix victoires en Coupe de France ne s'arrêtent pas en si bon chemin. Sur l'un des nombreux corners obtenus par l'OM, Frédéric Déhu inquiète une nouvelle fois Isaksson d'une reprise piquée (28e). Dans une ambiance de fête, Yohan Gourcuff tente bien de sonner la révolte. Malheureusement pour le Breton, son coup franc enroulé vient trouver le montant droit de Fabien Barthez (32e). L'OM ne touche plus terre. Et comme si cela n'était pas assez, Mamadou Niang vient alourdir le score juste avant la pause. D'une frappe du droit croisée, le Sénégalais fait chavirer le Vélodrome (3-0, 45e).
Seconde période : Marseille gère
Malgré leurs trois buts d'avance et le fait qu'ils viennent d'en inscrire neuf en trois mi-temps jouées au Vélodrome, les Olympiens restent prudents au retour des vestiaires. Interrogé à la pause, Franck Ribéry préfère la jouer modeste : " Nous ne sommes pas encore totalement au Stade de France. On a fait le plus dur, on a bien entamé le match. Mais ça peut toujours basculer." Les Rouge et Noir n'en sont pas vraiment convaincus. Toujours aussi timorés, les Rennais n'accélérèrent pas. Et sur leur meilleure occasion, un ballon perdu par Civelli, Utaka ne peut tromper Barthez (48e).
De plus en plus près du Stade de France à mesure que les minutes s'égrènent, l'OM se lâche. Et a une superbe opportunité d'alourdir la marque en contre. Sur un centre parfaitement ajusté de Niang, Sabri Lamouchi se retrouve seul dans la surface. Le milieu de terrain contrôle, prend son temps et ajuste Isaksson. Mais sa frappe file à côté (70e). Rien de grave. Franck Ribéry peut tout de même sortir la tête haute et sous une ovation des grands soirs (83e). Le type d'ovation qu'il pourrait recevoir la semaine prochaine au Stade de France...
LA DECLA : Jean Fernandez (entraîneur de Marseille)
"On a pris le match par le bon bout, avec un scénario parfait. Et après ce but rapide, nous avons continué à jouer, même si, en deuxième mi-temps, nous avons été moins percutants. Mais je suis fier des joueurs, qui ont montré concentration, détermination et heureux pour les supporteurs, car cela fait des années qu'ils attendent d'aller au Stade de France. J'ai vu la folie dans les tribunes... Quant à Franck Ribéry, il a de nouveau montré son super état d'esprit. Je le connais depuis deux saisons, c'est un garçon exceptionnel. Il a le potentiel pour l'équipe de France, sinon à court terme, du moins à moyen terme".
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