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Yebda : "Un soulagement"

Eurosport
ParEurosport

Publié 02/02/2008 à 09:00 GMT+1

Hassan Yebda, milieu du MUC 72, est l'homme en forme du Mans en ce début d'année. A l'heure d'affronter Bordeaux en 16es de finale de la Coupe de France, il revient sur son parcours atypique et sur le bon début de saison du club sarthois.

HASSAN YEBDA, vous cumulez les bonnes performances depuis quelques semaines. A quoi attribuez-vous ce pic de forme ?
H.Y: J'attendais cela depuis tellement longtemps. C'est un vrai soulagement. Je suis heureux d'atteindre ce niveau et de pouvoir enfin m'exprimer en Ligue 1. Je dois beaucoup à Rudy Garcia qui m'a donné ma chance et qui me fait de plus en plus confiance. Si les choses vont mieux pour moi, c'est parce que je ressens la confiance du coach.
Vous profitez également du départ des Africains pour la CAN qui libère des places dans l'entrejeu manceau.
H.Y: Je suis bien depuis début décembre mais c'est vrai qu'inconsciemment le fait que les Africains soient partis peut me libérer. C'est le moment de faire mes preuves.
Le Mans est actuellement huitième. Visez-vous toujours le maintien ou l'Europe est-elle dans les têtes ?
H.Y: L'objectif est clair : les 42 points. Il nous reste trois victoires à décrocher après peut-être que l'on pourra jouer autre chose. En Coupe de la Ligue, nos ambitions sont grandes. On vise évidemment une victoire face à Lens en demi-finale pour voir le Stade de France.
Malgré tout, Le Mans est l'une des équipes les plus irrégulières de L1. Comment vous expliquez cette inconstance ?
H.Y: On a aucune explication claire et aucun remède pour y remédier.
Ce samedi vous vous déplacez à Bordeaux en 16es de finale de la Coupe de France. Comment abordez-vous ce rendez-vous ?
H.Y: Bordeaux est une belle équipe. Individuellement, c'est du costaud, dans tous les secteurs, les Girondins sont impressionnants. Et leur coach en impose. Laurent Blanc a un énorme vécu, c'est un grand monsieur du football français. S'ils sont actuellement deuxièmes, ce n'est vraiment pas un hasard. Après en coupe de France, tout peut arriver.
Vous faites partis de la génération Le Tallec, Sinama-Pongolle, champion du monde des moins de 17 ans en en 2001. Comment vous expliquez que votre éclosion soit si tardive ?
H.Y: A Auxerre, mon élan a été stoppé net par deux graves blessures : une pubalgie qui m'a éloigné des terrains pendant six mois puis une rupture des ligaments croisés. Alors oui, je reviens de loin. Mais je préfère avoir mis du temps pour m'affirmer plutôt que d'avoir percé très tôt pour aussi vite disparaître.
Vous arrivez en fin de contrat. Comment vivez-vous cette période d'incertitude ?
H.Y: C'est très mitigé. Aujourd'hui je le vis bien, je peux signer dans n'importe quel club et je suis sur une bonne dynamique. Mais s'il m'arrive un contretemps, comme une blessure par exemple, tout peut s'écrouler. Malgré tout, je suis calme, serein et surtout j'essaie de garder la tête au terrain.
On imagine que vos belles prestations doivent aiguiser l'appétit de nombreux clubs.
H.Y: C'est vrai que dans six mois, je serai libre. Je suis bien ici, avec un entraîneur qui me fait confiance. Je suis actuellement en renégociation.
On parle de Saint-Etienne notamment qui s'intéresserait à vous.
H.Y: C'est vrai mais d'autres clubs de Ligue 1 me suivent. J'ai quelques touches à l'étranger mais je vais être patient pour faire le bon choix. Je n'ai pas envie d'atterir dans un club où je ne joue pas et retomber dans l'anonymat. Aujourd'hui si je trouve un terrain d'entente avec Le Mans, je prolongerais mon contrat.
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