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Alonzo est amoureux

Eurosport
ParEurosport

Publié 02/01/2009 à 22:15 GMT+1

Le gardien de but du FC Nantes Jérôme Alonzo, qui gardera le but de son équipe face à Caen samedi soir à La Beaujoire, espère poursuivre sa "grande histoire d'amour" avec la Coupe de France, une compétition qu'il a déjà remportée à deux reprises avec le P

"J'ai toujours adoré. C'est une grande histoire d'amour, des moments à part. Excusez-moi, mais cela vaut vraiment le coup de se lever le cul ! Pour l'instant, il ne s'agit pas des moments les plus gais de la saison, mais ça vaut tous les sacrifices du monde quand tu arrives en quarts de finale. C'est difficilement explicable". Quand il parle de la Coupe de France, Jérôme Alonzo a les yeux qui brillent. La coupe, il connait pour en avoir quatre finales avec le PSG en 2003, 2004, 2006 et 2008. Son bilan: deux victoires en 2004 et 2006 et deux défaites, dont l'an dernier face à l'Olympique Lyonnais (0-1 a.p.).
Le grand amateur de poker trouve des similitudes avec ce jeu. "Il y a cette notion de mort subite, de gérer le temps car, au delà des 90 minutes, tu disposes des prolongations ou des tirs au but". S'il aime la compétition, il s'étonne, comme beaucoup de ses coéquipiers, du choix de ce premier week-end de janvier pour l'entrée en lice des clubs de L1. "Il y a des choses qui ne s'expliquent pas. C'est comme programmer la journée de reprise du championnat un samedi à 21h en plein mois de janvier ! Pour la Coupe, je suis persuadé que cette programmation n'est pas innocente. On fait tout pour que des têtes soient coupées".
Belles histoires
La coupe à la française a construit sa réputation sur les belles histoires, comme celle de Calais ou plus récemment Carquefou, que le PSG de Jérôme Alonzo avait d'ailleurs éliminé (1-0) à La Beaujoire. "Le même score m'irait très bien. Je signe tout de suite. C'est con, Pedro (Pauleta) n'est pas là pour rentrer en cours de match". Hymne à la bonne humeur, le portier nantais de 36 ans se félicite de cette confrontation contre une formation de L1. "Je préfère recevoir Caen que d'aller comme le PSG ou Marseille à Montluçon ! La motivation va venir d'elle même. Nous n'avons pas de problèmes de riches: il ne nous reste plus que deux compétitions à gérer. Ce premier match de l'année a un impact réel, notamment psychologique".
Les retrouvailles avec Caen pourraient également sonner comme une revanche après le 3-0 encaissé à d'Ornano en championnat. Mais 2008 semble loin à Alonzo, tout comme sa paralysie faciale qui a constitué le feuilleton du mois de décembre à La Jonelière. "Ca va beaucoup mieux. Aujourd'hui, mon visage ne fait plus rire les enfants. J'ai retrouvé mon sourire".
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