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Eduardo a rendez-vous

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ParEurosport

Publié 08/05/2009 à 21:30 GMT+2

Toujours battu en finale, Eduardo espère conjurer le mauvais sort et remporter la Coupe de France avec Guingamp face à Rennes samedi, au Stade de France. L'attaquant brésilien, décisif dans le parcours de l'En Avant, aura encore à coeur de briller avant de quitter probablement le club breton.

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Crédit: Eurosport

S'il faut retenir un joueur de la formidable épopée guingampaise en Coupe de France, c'est certainement Eduardo. En plus d'avoir déjà inscrit cinq buts dans la compétition, dont un doublé décisif face à Sedan en quarts de finale (1-3), le Brésilien a guidé son équipe vers l'exploit à Toulouse (1-2) en demi-finale. "Il nous a fait beaucoup de mal individuellement, et il a créé beaucoup d'insécurité dans notre défense", soulignait d'ailleurs l'entraineur toulousain, Alain Casanova, à l'issue de la rencontre. Auteur d'une excellente prestation au Stadium, le Sud-Américain de 27 ans est l'individualité qui se dégage du très solide collectif guingampais. Et Rennes devra impérativement le surveiller de très près pour faire respecter la hiérarchie en finale de la Coupe de France samedi, au Stade de France.
D'autant plus qu'Eduardo sera particulièrement motivé pour cette rencontre. Les finales ne lui ont en effet jamais souri jusqu'ici. Le Brésilien en a connu deux du temps où il portait les couleurs des Grasshopper Zurich, dans le championnat suisse. Elles se sont soldées par deux échecs (2002 et 2004) qui trottent encore dans la tête du buteur de l'En Avant. "Ce fut une déception", dit-il avec une pointe d'amertume. "Surtout lors du second match face à un adversaire moins huppé (le FC Wil, ndlr). C'est pourquoi il faut toujours se méfier du petit dans ce type de rencontre", a-t-il cependant souligné, comme pour rappeler que le statut d'outsider convenait parfaitement, 11e de Ligue 2 au moment d'aller défier le 7e de Ligue 1 à Saint-Denis. Au Stadium, le club breton avait prouvé sa capacité à endosser avec succès le costume de challenger. La recette ? "On a eu le mérite d'attaquer cette rencontre sans appréhension particulière, avec la volonté de bien faire circuler le ballon et de gagner les duels", résume le numéro 9 guingampais.
"Rester en France"
L'En Avant espère maintenant servir un plat tout aussi épicé au Stade Rennais, autre club de l'élite lui aussi en course pour une qualification européenne. Une équipe qui n'a visiblement pas beaucoup de secrets pour Eduardo. Le Brésilien la craint d'ailleurs particulièrement. "C'est une belle équipe de L1, très forte sur le plan physique et qui possède également un très bon coach en la personne de Guy Lacombe. Je me méfie surtout du milieu de terrain rennais, très à l'aise sur le plan technique avec Jérôme Leroy, Bruno Cheyrou et Fabien Lemoine", confie l'avant-centre guingampais. Rennes présente d'ailleurs quelques similitudes avec Toulouse, dont les caractéristiques avaient bien convenu aux Guingampais en demi-finale. Physiquement, le pensionnaire de Ligue 2 avait quasiment fait jeu égal avec les Pitchounes. Si Rennes est également présentée comme une équipe athlétique, Guingamp a déjà prouvé qu'il avait du répondant dans ce domaine.
Eduardo espère que son équipe saura confirmer sa prestation toulousaine face à son voisin breton. Car le Brésilien vit certainement ses dernières semaines du côté du Roudourou. Auteur de 14 buts toutes compétitions confondues, il a fini de taper dans l'oeil des recruteurs avec sa remarquable performance au Stadium. Lens et Nancy sont d'ailleurs en contact avec le Sud-Américain. A bientôt 28 ans, il semble désireux de donner une autre tournure à sa carrière. "Je me sens bien à Guingamp, mais l'heure est sans doute à la découverte d'un autre horizon. Je sais que Nancy, Lorient et Lens entre autres se sont montrés intéressés. A l'étranger, certains clubs allemands et japonais aussi me suivent. Mais ma priorité est de rester en France car moi et ma famille on s'y plaît", a-t-il confié. Avant de penser à l'avenir, Eduardo va cependant rester concentré sur le présent. Au Stade de France, il aura l'occasion d'ajouter une deuxième ligne à son palmarès après le titre de champion de Suisse remporté en 2003 avec les Grasshopper. Et il espère conclure enfin victorieusement son rendez-vous avec la Coupe.
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