Lacombe : "Pas de favori"

G.L. : Pour la pression, il faudra voir samedi. On a bien travaillé. A partir de là, le match appartient aux joueurs. Il faut désormais ressentir le Stade de France, tous les éléments extérieurs, pour être le mieux possible samedi à 21h00.

G.L. : Le Stade de France, c'est un stade différent. Il faut que les joueurs l'apprivoisent. C'est comme un match de Coupe d'Europe. Le gros avantage, c'est que l'on joue à la fois à l'extérieur et à domicile. Les deux publics sont représentés. Et on ne sera pas dérangé car ce seront les mêmes couleurs: le rouge et le noir. Et la même région...

G.L. : Pour la finale de la Coupe de la Ligue, je pense que ce n'était pas que l'environnement qui a fait la différence. Bordeaux a bien entamé cette rencontre. Tout s'est passé en début de partie mais ça aurait pu arriver à la cinquantième. Il y avait un vrai écart entre les deux formations car Bordeaux a su aborder cette finale à la perfection. Il ne faut pas oublier que les Girondins ont beaucoup de chances d'être champions à la fin de saison. Ca montre leur potentiel...

G.L. : Il n'y a pas photo. Il y a sept anciens joueurs de L1 à Guingamp. Quatre qui sont titrés. Et pas des moindres titres. Guingamp possède aussi de nombreuses armes: un artiste en la personne de Wilson (Oruma), un artificier de grand talent avec Eduardo, un très bon défenseur avec le Brésilien Felipe. Et après, il y a des révélations comme Soumah, Koné...C'est une fausse équipe de L2 comme le souligne Raymond Domenech. Tout le monde est surpris qu'ils ne soient pas mieux classés en L2 (ndrl : 12e). Ils misent désormais tout sur la Coupe, c'est encore plus dangereux pour nous.

G.L. : Oui, je m'en inspire. Mais le contexte est toujours différent. C'est la quatrième fois que je viens au Stade de France et pour la quatrième fois c'est un contexte différent. J'essaye de tirer profit de toutes les expériences. Mais ce sont surtout les joueurs qui vont tirer profit de leur expérience. Et ça, c'est le plus important car ce sont eux les acteurs.

G.L. : C'est surtout un derby breton. C'est ça qui est sympa. Cette rencontre a une saveur particulière pour le peuple breton.

G.L. : Guingamp est un club de L2 mais une équipe de L1. Pour preuve, nous n'avons jamais battu Toulouse. Eux l'ont fait. Et à 10. Voilà qui démontre bien la force de cette formation. Nous savons qu'il faudra être un ton au-dessus des matches que nous avons réalisés contre Toulouse. Il n'y a pas de favori. En finale, c'est toujours du 50-50.

G.L. : Les supporters attendaient ça depuis 38 ans. Il y a quelque chose qui se passe et c'est bien. L'équipe a eu le mérite d'amener tout le peuple breton au Stade de France. Mais maintenant, il faut jouer la finale. Vous parlez de pression mais c'est aussi agréable. On réalise une saison sympa. Et les joueurs ont tout donné pour arriver à avoir cette cerise sur le gâteau. Alors évidemment, il y la pression du match mais c'est surtout un bon moment à vivre. J'espère qu'ils vont le vivre au bout de leur passion.