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ParEurosport

Publié 08/05/2009 à 22:30 GMT+2

Si Rennes et Guingamp ne sont pas des habitués du Stade de France, les deux formations comptent dans leurs rangs des vrais spécialistes des coupes nationales. Des joueurs expérimentés qui pourraient faire la différence à Saint-Denis, samedi lors de la finale de la Coupe de France. Tour d'horizon.

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RENNES
Mickaël Pagis
Il rêve d'équilibrer son bilan. L'ancien Marseillais aime le Stade de France. Mais il n'y a pas toujours été à la fête. Et surtout en Coupe de France. S'il s'est offert deux Coupes de la Ligue (Sochaux 2004, Strasbourg 2005) après avoir perdu la finale de 2003, la Coupe de France s'est toujours refusée à lui avec Marseille (défaite lors des finales 2006 et 2007). "L'essentiel c'est de remporter les finales quand on va au Stade de France. Moi en l'occurrence, je n'en ai remportées que deux et j'espère bien vivre une troisième victoire, ça fera trois sur six", reconnaît l'artiste rennais.
Jérôme Leroy
Il a beaucoup voyagé durant sa carrière. Mais il n'a pas raté l'occasion de garnir son palmarès. A 34 ans, le natif de Béthune ne va pas découvrir le Stade de France comme nombre de ses coéquipiers. En quatre passages dans l'enceinte de Saint-Denis, il est ressorti vainqueur à trois reprises (Coupe de France 1998 avec le PSG, 2007 avec Sochaux et Coupe de la Ligue 1998 avec le PSG). Seul Auxerre a réussi à le priver de trophée en 2003 en Coupe de France. Alors samedi, il compte bien ajouter une ligne à son palmarès : "C'est bien d'aller en finale. Mais la gagner, c'est quelque chose de très fort. Cette Coupe de France est magique", explique l'ancien Guingampais dans Ouest-France.
Guy Lacombe
Il aime les coupes. C'est même un peu sa marque de fabrique. Depuis sa victoire en Coupe Gambardella en 1995 avec Cannes, le technicien à la moustache s'est fait une spécialité de briller en coupe. Il a ainsi guidé Sochaux à deux finales de la Coupe de la Ligue dont une victorieuse (2004). Et en 2006, c'est avec le PSG qu'il a ajouté une ligne de plus à son palmarès en Coupe de France. Il espère bien confirmer cette tendance face à son ancienne équipe. Le seul club qu'il n'a jamais amené en finale d'une coupe avec Toulouse.
GUINGAMP
Yves Deroff
Champion de France avec Nantes en 2001, le défenseur droit est un des rares joueurs encore en activité à compter trois coupes nationales dans son armoire à trophées. Avec quatre finales dont trois succès (Coupe de France 1999 et 2000 avec Nantes et la Coupe de la Ligue 2005 avec Strasbourg), il possède une expérience rare qu'il va pouvoir transmette à ses coéquipiers. "Tout le monde est prêt. J'espère seulement que l'on ne va pas le faire dans les têtes avant de l'avoir joué", prévient-il dans les colonnes du Télégramme.
Wilson Oruma
Le Nigérian de Guingamp n'est pas le dernier venu en matière de finales disputées. L'ancien Lensois a déjà pris part à quatre d'entre elles. Tout cela en quatre ans. La première, le milieu de terrain de Sochaux l'a perdue face à Monaco en Coupe de la Ligue (4-1, 2003). Oruma avait été remplacé à un quart d'heure de la fin alors que l'ASM menait déjà 3-0. Un mauvais souvenir effacé douze mois plus tard avec ces mêmes Sochaliens. S'il était une nouvelle fois sorti en cours de match, le FCSM avait battu Nantes (1-1, 5 tab à 4). Passé de Sochaux à Marseille, Wilson Oruma a disputé deux finales de Coupe de France. Entré en jeu face au PSG (2006) et Sochaux (2007), il n'a cependant pas été en mesure d'empêcher les Phocéens de s'incliner à chaque fois.
Lionel Mathis
Jusqu'ici, Lionel Mathis est monsieur 100%. A 28 ans, le milieu de terrain de l'En Avant Guingamp a visité le Stade de France plusieurs fois. Avec son ancien club, l'AJ Auxerre, Lionel Mathis a joué et gagné deux finales de la Coupe de France, face au Paris Saint-Germain en 2003 (2-1) et à Sedan en 2005 (2-1). Ajoutez à cela une petite Gambardella en 1999... Mathis a donc l'habitude de ce genre de rendez-vous. Et cela ne sera pas superflu, samedi : "Avoir régulièrement disputé la première partie du championnat avec Auxerre et parfois la course à la Ligue des Champions ou joué des finales au Stade de France m'aide forcément dans ma préparation ", a-t-il confié au Télégramme.
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