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Montpellier, le non-match

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 22/03/2012 à 00:21 GMT+1

Montpellier est sorti par la petite porte de la Coupe de France, à l'issue d'un non-match contre le Gazélec Ajaccio. A aucun moment, l'équipe héraultaise n'a pu prendre le dessus sur une adversaire de National. A tel point que sa défaite est logique et même inquiétante.

FOOTBALL - 2011/2012 - GFCO Ajaccio-Montpellier - El-Kaoutari - Colloredo

Crédit: AFP

Montpellier ne retrouvera pas le Stade de France un an après sa finale de Coupe de la Ligue perdue face à l'Olympique de Marseille (1-0). Invaincus en 2012 jusqu'à samedi dernier, les Montpelliérains ont subi contre le Gazélec Ajaccio leur deuxième défaite consécutive sur un score de 1-0 après avoir plié à Nancy. Cette fois-ci à onze contre onze. "C'est un match à oublier, a déclaré Karim Aït Fana après coup. Ils nous ont surpris, on connaissait leurs qualités et leur façon de jouer, nous avons fait un non-match. On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes".
Avec les suspensions de Stambouli et Hilton, et le retour de blessure de Belhanda, René Girard n'avait pourtant pas instauré un turnover généralisé. De nombreux titulaires habituels étaient alignés. Le meilleur buteur de Ligue 1, Olivier Giroud, n'a pas vraiment eu l'occasion de continuer sur sa lancée. Il a bien eu une occasion à la 84e minute, mais sa tête a trouvé le poteau. Le MHSC n'a jamais réussi à mettre en place son jeu pour faire briller ses joueurs offensifs, payant notamment son entame de match.
Aït Fana : "On n'était pas prêt"
Dès le coup d'envoi, les Héraultais ont été battus dans l'engagement, leur point fort en championnat. "On s'était dit qu'on devait jouer dès le départ et on n'a pas réussi, déplore Aït Fana. Le terrain ne nous a pas aidé mais ce n'est pas une excuse. Pourtant, nous étions prévenus. Malgré ça, on n'était pas prêt. On n'a pas joué notre jeu et, sur un match à élimination directe, il faut être présent du début a la fin". Ça a été tout le contraire.
Défaillants offensivement, les Montpelliérains ont même été régulièrement inquiétés. Que ce soit sur coups de pied arrêtés ou sur des actions construites, le Gazélec a pu mettre à contribution un Pionnier convaincant. Mais il a été une des seules satisfactions. A tel point que la domination corse s'est logiquement concrétisée à un quart d'heure de la fin. "On n'a pas vu la différence entre une équipe de Ligue 1 et une de National", a bien résumé le buteur, Yohan Bocognano. Peu rassurant avant la réception de Saint-Etienne samedi.
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