Coupe de France 2014 – 8es de finale : quatre raisons de penser qu'il y aura encore de surprises
ParEurosport
Mis à jour 11/02/2014 à 17:15 GMT+1
Le plateau de la Coupe de France a perdu le PSG et l'OM. Méfiance pour Lille, Monaco, Lyon et les autres équipes de L1 : il y a de la surprise dans l'air.
Attention danger. Le PSG et l'OM, notamment, viennent d'être éjectés du plateau. A qui le tour ? La Coupe de France, dont les huitièmes de finale vont se dérouler entre mardi et jeudi, vont - c'est une quasi-certitude - nous réserver encore quelques surprises. Il reste sept clubs de Ligue 1 toujours en compétition, ce qui veut dire que les deux tiers des effectifs de l'élite ont été écrémés en 32es et en 16es de finales. Voici pourquoi le couperet pourrait continuer à tomber.
1. Les clubs de l'élite n'ont pas de place pour ce match dans leur calendrier
Ces dernières années, la Coupe de la Ligue a souvent été critiquée en raison de son supposé "manque de prestige" et parce qu'elle incarne à elle seule la surcharge du calendrier. Pourtant, cette saison, c’est la programmation de sa cousine, la Coupe de France, qui fait grincer des dents. Le calendrier très rapproché des trois premiers tours oblige les clubs de Ligue 1 encore en course à jouer pas moins de neuf rencontres en six semaines. Et, encore, en supposant que ceux-ci ne disputent pas la Coupe de la Ligue, comme a pu le faire l’Olympique Lyonnais... Seul club engagé encore sur tous les tableaux (championnat, les deux coupes et l’Europa League), l’OL connaît un enchaînement impossible de quatorze matches en deux mois. Soit une rencontre tous les quatre jours de moyenne. Avec un planning aussi chargé, les entraîneurs sont obligés de faire tourner pour ne pas "cramer" les joueurs.
Attention danger :
- Pour Lille (L1) contre Caen (L2), mardi
- Pour Monaco (L1) à Nice (L1), mercredi
- Pour Lyon (L1) contre Lens (L2), jeudi
2. Les clubs de L1 n'ont pas toutes leurs armes
Depuis la reprise, les pelouses de Ligue 1 sont unanimement décriées pour leur état globalement mauvais. Décrites comme "dangereuses" (Geoffroy-Guichard, Christophe Galtier) ou bien "détestables" (Roudourou, Laurent Blanc), elles favorisent les blessures et fatiguent d’autant plus les organismes des joueurs. C’est ainsi qu’Edinson Cavani s’est blessé pour trois semaines, victime d’une lésion aux ischio-jambiers. De leurs côtés, Djibril Cissé et Mickaël Landreau ont tous les deux souffert d’inflammations à la cuisse. A Lyon, s’il n’a pas été officiellement blessé, Yoann Gourcuff a connu un mois de janvier difficile avec ses adducteurs qui ont "sifflé". Cette fatigue supplémentaire due au terrain incite encore plus les entraîneurs à se priver volontairement (ou non) de leurs meilleurs joueurs, notamment pour les préserver de toute blessure. Un choix qui ferait bien évidemment les affaires des "petits".
Attention danger :
- Pour Guingamp (L1) à Balagne Ile Rousse (CFA 2), mercredi
- Pour Rennes (L1) à Auxerre (L2), mercredi
3. Ils l'ont déjà fait
Le plateau des huitièmes de finale rassemble des équipes qui, pour la plupart, ont déjà réalisé un exploit. Certains sont des habitués. Pour accéder à ce stade, l’AS Cannes (CFA) a sorti Troyes (L2) au huitième tour et surtout l’AS Saint-Etienne (L1) en 32e de finales avant d’accueillir Montpellier en huitièmes. Autre grand habitué, l’AJ Auxerre, vainqueur de la coupe à quatre reprises et auteur de nombreux exploits, comme en 1979 où, alors en Ligue 2, les Bourguignons étaient parvenus en finale.
Attention danger :
- Pour Montpellier (L1) à Cannes (CFA), mardi
4. Le rythme des dégâts s'accélère
Une équipe comme l’AS Cannes (CFA) ou comme Île-Rousse Monticello (CFA 2) ne sont même pas professionnelles et ne sont évidemment pas programmées pour se retrouver en quarts de finale. Mais les exploits sont pour autant de plus en plus fréquents. Depuis la saison 1994-1995, à l’exception de la Coupe de France 2012-2013, il y a toujours un club de National (ou de niveau inférieur) en quarts de finale. La saison 2013-2014 n’échappe bien sûr pas à la règle. En 32e de finale, ils ont été cinq à ne pas tenir leur rang, soit 15,6% des équipes engagées. Un chiffre triplé en seizièmes de finale puisque ce ne sont pas moins de huit clubs sur seize qui ont déçu, soit 50%.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Télécharger
Scannez ici
Sur le même sujet
Partager cet article