Coupe de France : Guingamp élimine Monaco (3-1, ap) et défiera Rennes en finale

Heureux dénouement pour l’En Avant Guingamp, vainqueur de Monaco après prolongation (3-1). Plus généreux et combatifs, les Guingampais s’offrent une nouvelle finale au Stade de France. A Saint-Denis, ils retrouveront Rennes, pour un remake de la finale de 2009 qui avait tourné en leur faveur (2-1). Grâce à la science du coaching de Gourvennec et à son buteur fétiche Mustapha Yatabaré - auteur d’un doublé -, Guingamp a logiquement dominé une équipe monégasque qui terminera sa saison sans trophée. Et ne mettra pas fin à une disette de vingt-trois ans en Coupe de France.

Mercredi, Jocelyn Gourvennec a volé la vedette à Claudio Ranieri. Durant la prolongation, l’entraîneur a fait le pari de lancer Fatih Atik et Thibaut Giresse. Les deux équipes étaient alors à égalité, Berbatov (36e) ayant répondu à Yatabaré (7e). Résultat : les deux hommes ont fait basculer un match que leurs coéquipiers peinaient à débloquer. Giresse à la baguette et Atik à la finition, ce fut l’équation qui fit chavirer le Roudourou à la 112e minute de jeu (2-1). Remarquables de courage, les Guingampais ont bataillé jusqu’au bout pour se défaire de Monégasques en manque d’inspiration et usés physiquement. Et Giresse a remis le couvert en signant une deuxième passe décisive, offrant le but du K.-O. à Yatabaré (3-1, 117e).

S’ils ont dû attendre la prolongation pour l’emporter, les Bretons ont essayé de plier l'affaire, bien avant les trente minutes de rab. Plus frais, les Guingampais ont eu quatre occasions franches dans les dix dernières minutes du temps réglementaire. Un missile de 25 mètres de Douniama que Romero a détourné sur sa barre transversale aurait mérité un meilleur sort (84e). L'EAG aurait même dû bénéficier d’un penalty pour une main de Carvalho dans la surface (90e). Heureusement, le destin sourit toujours aux audacieux et Guingamp, avec de la suite dans les idées, a su saisir sa chance. Et reverra Rennes au Stade de France. Cinq ans après, le promu rêve du même épilogue.